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RIVAL SONS - Before The Fire (2009)
Par DARK BEAGLE le 15 Mars 2022          Consultée 598 fois

Ce premier RIVAL SONS est brut de décoffrage. Le groupe joue avec ses tripes et balance la sauce de façon très directe, très « in your face ». Ici, point de fioritures. Les morceaux déboulent, avec des constructions finalement assez simples, puisées dans les années 70 et toutes ces gloires passées : LED ZEPPELIN, DEEP PURPLE ou encore AEROSMITH. Gary MOORE aurait craché un "Led Clones" méprisant et il y a un peu de ça tant l’ombre du Dirigeable semble planer sur les Californiens.

Mais attention, pas le LED ZEPPELIN alambiqué des "Houses Of Holy" ou de "Physical Graffiti", plutôt le ZEP’ plus couillu qui nous balançait des "Communication Breakdown", "Good Times, Bad Times", "Immigrant Song" ou "Heartbreaker", avec une petite touche légère de l’acoustique du "III" qui n’aurait pas dépareillé dessus. Scott Holiday n’a pas encore ses superbes moustaches et surtout, il sait qu’il ne joue pas comme Jimmy Page. Mais il sait rendre le côté rugueux du son que le ténébreux guitariste Anglais avait développé à la fin des années 60 et au début des ’70, profitant des technologies modernes et surtout de la production de Dave Cobb pour faire sonner le tout de façon bien agressive.

Mais l’attraction, c’est Jay Buchanan. RIVAL SONS, c’est lui. Ou plutôt, sa voix. Et pourtant, sur ce premier album il va beaucoup crier, en gardant une intonation juste. On est dans la lignée d’un Robert Plant, ici bien moins fin, mais avec déjà une belle personnalité. Et quand il pose son chant, il montre tout son potentiel, comme sur la très belle "The Man Who Wasn’t There", qu’il illumine littéralement de sa classe. Mais quand il pousse, il se montre également imposant : "Tell Me Something", "I Want More", "Nanda-Nandana"… autant de titres qu’il habite. Il faut le voir sur scène pour comprendre que l’expression devient réellement littérale.

Truffé de morceaux courts et directs, "Before The Fire" est un bon petit album de Revival Hard Rock, ni plus ni moins. Même si le groupe commence déjà à développer des mélodies qui lui seront propres, il peine encore à se créer un style qui lui corresponde parfaitement. Cela se fera petit à petit, mais ce premier essai, avec sa pochette marquante, permet au groupe de se lancer et de s’imposer comme une valeur à suivre dans ce domaine.

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   (2 chroniques)



- Jay Buchanan (chant)
- Scott Holliday (guitare)
- Mike Miley (batterie)
- Robin Everhart (basse)


1. Tell Me Something
2. Lucky Girl
3. Memphis Sun
4. Angel
5. Pocketful Of Stones
6. The Man Who Wasn't There
7. Pleasant Return
8. On My Way
9. I Want More
10. Flames Of Lanka
11. Nanda-nandana



             



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