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HELLOWEEN - Straight Out Of Hell (2013)
Par JEFF KANJI le 20 Février 2013          Consultée 15347 fois

Le voilà le premier blockbuster annoncé de ce début 2013 ; le quatorzième opus studio d’HELLOWEEN. Il vaut toujours mieux se méfier de ce genre de slogan qui semble sonner le début des soldes, pendant lesquelles le dit album sort. Enchanté par un magnifique "Nabataea" et un "Burning Sun" au moins aussi séduisant, je pars avec un a priori ultra-positif sur "Straight Out Of Hell". Mais quelques petites semaines avant sa parution et à l’écoute des teasers postés par le groupe sur son site, j’ai commencé à sentir un frisson me parcourir le dos : « Et si "Straight Out Of Hell" en venait à me décevoir » ? Préférant ne pas m’attarder sur les quelques secondes grappillées çà et là, je décide d’attendre patiemment le grand jour.

Alors qu’est-ce qu’il a dans le ventre ce "Straight Out Of Hell" ? Toujours une patate d’enfer et une énergie communicative qu’il exprime tout au long de ses quatorze titres bien composés, bien arrangés et empreints d’une aura positive. En cela il est plus lumineux que son prédécesseur "7 Sinners" avec lequel il partage pourtant de nombreux points communs.
Si l’agressivité d’un "Are You Metal?" s’est estompée au profit d’envolées speed à la "Far From The Stars", on conserve toujours cette approche du riff et du son plus grave et moderne : "Asshole", ou "World Of War" ont leur compte de testostérone !

Je ne vais pas faire durer le suspense outre mesure, "Straight Out Of Hell" me procure une sensation étrange : celle de voir un groupe dérouler tranquillement ce qu’il sait faire de mieux, avec le lot de petites expérimentations dont HELLOWEEN saupoudre chaque nouvel opus... mais sans plus. Les envolées speed sonnent tout à fait téléphonées ("World Of War", sauvée par son tempo frénétique, "Far From The Stars", petite sœur de "Born On Judgement Day" ou encore "Years", cette dernière évoquant un peu trop directement "Eagle Fly Free" du même compositeur). Toutefois ces titres sont contrebalancés par des couplets plutôt originaux (martèlement rythmique sur "Far From The Stars" et couplets ambigus sur "Years"). Une moitié des titres de ce nouvel opus sonne de cette manière, laissant l’auditeur le cul entre deux chaises, entre la frustration d’un manque certain de renouvellement et le plaisir de retrouver l’efficacité légendaire du HELLOWEEN d’Andi Deris.

Cela contribue à donner l’impression que ce "Straight Out Of Hell" manque un peu de fraîcheur. Ce qui est fort dommage car le groupe propose d’excellents titres comme "Live Now!", porté par une réelle énergie, un "Nabataea" épique de bout en bout, sans doute un des meilleurs titres de la bande depuis des années ou encore une poignante ballade, "Hold Me In Your Arms" signée Sascha Gerstner, qui propose les titres les plus diversifiés de la galette (il signe aussi "Asshole" et "Live Now!"). Markus Grosskopf, signe un retour au songwriting probant, puisqu’il signe le sémillant morceau-titre, Happy Metal comme pas possible et malgré le plus conventionnel "Far From The Stars" tire plutôt bien son épingle du jeu. Michael Weikath, en mode à l’économie délivre tout de même avec "Burning Sun" la tuerie Speed de l’album avec ce fabuleux pré-refrain en deux temps qu’évoquait Gegers dans sa chronique. Et c’est Andi Deris qui en gardien des sept clés, veille à l’équilibre avec les aussi accrocheurs que légers "Waiting For The Thunder" ou "Wanna Be God", hommage discret à Freddie Mercury. N’oublions pas qu’il signe également l’épique "Nabataea" !

Si je devais le rapprocher d’un opus de la bande, je dirais que "Straight Of Hell" me fait un peu penser à "Better Than Raw" par sa variété, qui est une vraie force, et la facilité de certains passages speed qui atténuent un peu le vent de fraîcheur qui aurait peu souffler sur cet opus. L’album commence de la plus belle des façons avec "Nabataea", mais cette alternance de titres rafraîchissants et fédérateurs et de morceaux plus « courant d’air », s’avère gênante. La consultation de la tracklist permet de le constater de façon flagrante. Il n’y a bien que le milieu de l’album, qui enchaîne quatre petites tueries suivies d’un évident mais réjouissant morceau-titre qui vient rompre cet album en courant alternatif. La fin d’album est par ailleurs sans doute une des plus mauvaises qu’ait concocté HELLOWEEN depuis des années, "Another Shot Of Life" dégageant tout de même un feeling sympathique en accord avec la mélodie du refrain.

Si HELLOWEEN avait choisi (mais c’est au final Charlie Bauerfeind qui a fait la sélection des titres) de condenser cet album, il aurait sorti un successeur digne à "7 Sinners" (qui était déjà un peu long) affichant une énergie et un songwriting au moins aussi affûté que sur "Gambling With The Devil" dont il partage l’ambiance. Contrairement à ce dernier, "Straight Out Of Hell" ne sera pas l’album de la décennie pour HELLOWEEN, mais nous ne sommes qu’en 2013 et les citrouilles ont plus d’un tour dans leur sac.

Tops : "Nabataea", "Live Now!", "Burning Sun", "Waiting For The Thunder", "Hold Me In Your Arms", "Wanna Be God", "Straight Out Of Hell".

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   JEFF KANJI

 
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   (3 chroniques)



- Markus Grosskopf (basse)
- Michael Weikath (guitare)
- Andi Deris (chant)
- Sascha Gerstner (guitare)
- Dani Löble (batterie)


1. Nabataea
2. World Of War
3. Live Now!
4. Far From The Stars
5. Burning Sun
6. Waiting For The Thunder
7. Hold Me In Your Arms
8. Wanna Be God
9. Straight Out Of Hell
10. Asshole
11. Years
12. Make Fire Catch The Fly
13. Church Breaks Down
14. Another Shot Of Life (bonus)
15. Burning Sun (hammond Version)



             



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