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Motocultor 2013 (2)
Par DARK MORUE et WËN le 16 Août 2013
Publié le 30 Août 2013 Consulté 10090 fois

Alors, vous avez eu votre dose de Motocultor avec le report précédent ? Non ? Tant mieux, car Dolorès et The Blue Oyster n'étaient pas les uniques agents de NIME infiltrés. Noooon. Il allait également falloir compter sur les valeureux Wën (la plume d'or), DarkMorue (le gruik de l'amour) et Alexandra (l'appareil photo du chaos). Mais vu que tout a déjà été raconté niveau organisation dans le report d'avant, si vous voulez du lourd et du sérieux, rendez vous donc au Motocultor 2013 (1). Ici c'est du 100% concerts, du gras, du lourd, des meufs à poils et de la drogue. Qui de DYING FETUS et ABORTED aura le plus gros Blast ? EXCREMENTORY GRINDFUCKERS font-ils vraiment l'amour avec du caca ? La sextape de CRUCIFIED BARBARE, info ou intox ?
Vous saurez tout ça en vous abonnant à Nightfall Choc, à paraître tous les 18 années lumières ! En attendant le premier numéro, on vous propose de découvrir tout de suite le meilleur de tous les live-report de festivals bretons du web. Tellement fou qu'on vous remet l'affiche, au cas que vous auriez pas compris.




Et on enchaîne tout de suite avec les concerts. Parce que le reste, c'est pas que maintenant que ça a été dit ça nous intéresse plus, mais un peu quand même.


PREMIER JOUR (Le commencement du début de la fin de l'amour parabolique)


STICKY BOYS

Wën : Tandis que le site du festival ouvre ses portes et que la météo jongle avec les éclaircies, ce sont aux STICKY BOYS de dépuceler la DAVE MUSTAGE, avec leur hard-rock australien dans la grande lignée des AC/DC, KORITNI et autre AIRBOURNE. Et alors que je n'attendais rien de spécial du show, force est de constater que le combo envoie la purée et ce, même si le style pratiqué est loin de mes affinités. Les parisiens et leurs petits brûlots savent faire mouche et haranguer le public qui arrive au compte-gouttes pour venir se presser doucement devant la scène (après le passage au bar de rigueur). Un set idéal, donc, sans prise de tête, qui prépare idéalement aux trois jours de musique (et de bordel) non stop qui vont suivre !
Au passage, première constatation du fest : la bière, de la Coreff, pour ne pas la citer, est totalement nauséabonde ce qui m'obligera à carburer 3 jours durant au cidre. Au moins ça dépayse.

BELENOS

Wën : J'attendais Loïc Cellier et ses potes au tournant, puisque j'aime beaucoup le black-folk de BELENOS sans pourtant avoir eu l'occasion de me plonger pleinement dans la discographie du combo. Le rendu live est conforme à mes attentes : on voyage, on se prend des riffs et des arpèges travaillés, mais je dois dire que ça manque un poil de folie qui aurait pu faire exploser la prestation du combo. Un bon moment tout de même.
DarkMorue : Ouais ça avait l'air cool. Sauf que j'aime toujours autant pas, pareil que la première fois que je les avais vus, absolument pas touché par leur musique, alors du coup je visite le site à la place, vu que ça a bien changé depuis l'année dernière.

SYSTEM DIVIDE

Wën : Retour sur la DAVE MUSTAGE alors que SYSTEM DIVIDE entre en scène. Un groupe dont je ne connais pas grand-chose hormis que c'est le couple IRL Sven de Caluwé (ABORTED) / Miri Milman (ex-DISTORTED) qui hurle/chanféminise au micro ! Et c'est déjà pas mal. Hormis ceci, je découvre quasiment le Deathcore mélodique que pratique le combo, plutôt efficace et qui prouve qu'on peut pratiquer un genre 'trendy' sans tomber dans le huileux (bonjour, SONIC SYNDICATE) ! A la manière de papa dans maman, le set passe donc très bien, même assis dans l'herbe. Une petite ombre au tableau tout de même, le chant de la miss Milman parfois un peu trop approximatif, ce qui est d'autant plus dommage que son rôle n'est pas seulement relégué aux parties calmes, comme cela est trop souvent le cas dans le genre.
DarkMorue : Nan, sérieusement, y'a des gens qui peuvent aimer ça ? Qu'est ce que les membres de ABORTED viennent foutre dans cette merde... Une belle compilation de tout ce qui peut se faire de pire dans le Metal Moderne, aucun charisme, riffs débiles virant à la moshpart pour gamins colorés qui se scarifient, chant féminin insupportable et n'ayant strictement rien à foutre là tellement il sonne faux par dessus... Même notre Sven a rarement aussi mal sonné tant sa voix semble poussive (genre faire-valoir du groupe). Tout simplement insoutenable, j'ai tenu deux morceaux puis me suis enfuis, et même notre campement n'était pas assez loin pour nous épargner cette horreur qui me faisait même mal en fond sonore lointain. Wën, tu viens de chuter dans mon estime. Tu chroniquera du BROKENCYDE pour la peine.

ANGELUS APATRIDIA

DarkMorue : Grosse grosse claque. Ce qu'on peut faire de mieux en Thrash. Après, je vais avoir un peu de mal à trop décrire la musique vu que j'ai foncé dans le circle pit pendant l'intégralité du set. C'était violent, viril, et ça tuait. Un des meilleurs concerts de Thrash qu'il m'ait été donné de voir, tout simplement. Le public était dingue et soulevait une masse de poussière phénoménale empêchant toute tentative de respiration par contre. On vient à peine de commencer le festival, et après quelques groupes relativement affreux on se mange une mandale dans les dents que j'en saigne encore. Ouarfgh.
Wën : Je ne suis pas un inconditionnel de Thrash devant l'éternel, mon affection se limitant surtout à la scène allemande (la meilleure, m'voyez). N'empêche que ANGELUS APATRIDA, m'a collé ma première baffe du festoche, avec un set en béton armé n'allant pas sans m'évoquer la fougue d'un SUICIDAL ANGELS. Des riffs qui déboitent, des putains de steacks en guise de refrains, le groupe envoie une sacrée sauce ! (Fenryl et nos lecteurs avaient raison).



SVART CROWN

DarkMorue : Hum, ça avait l'air super bien, bon début qui m'a beaucoup fait penser à du BEHEMOTH. Par contre en ressortant de la tuerie Thrash précédente, j'avais pas du tout envie d'écouter ça. Go picoler au campement, je reviendrais quand j'en aurais envie.
Wën : Les niçois étaient visiblement attendus par pas mal de monde et ils n'auront pas déçu, transformant la fosse un petit no-mans-land improvisé. Le quatuor sait visiblement y faire pour quémander la destruction en contrebas et leur Black-death vindicatif et hyper carré n'y est certainement pas pour rien. Personnellement, j'ai préféré le set du combo quelques années auparavant en première partie de SEPTICFLESH (si mes souvenirs sont bons), mais celui-ci à tout de même envoyer du lourd.

VOIGHT KAMPFF

Wën : Vainqueurs du tremplin breton, les quimpérois se retrouvent propulsés à une belle place sur l'affiche. Outre le fait d'avoir un patronyme issu d'un de mes films préférés ("Blade-Runner", lui-même inspiré d'une nouvelle de P. K. DICK, mais ça, vous le saviez) la formation officie dans un Death-thrash proggy qui pour être franc ne m'avait pas plus interpelé que cela sur album (car sans doute écouté d'une oreille trop volage). Mais ça, c'était avant. Car les zicos ont donné un très bon concert et bien plus encore, car en en sortant, j'ai envie d'affirmer (et je vais me le permettre) que l'on tient l'un des meilleur DEATH-like que j'ai eu l'occasion d'entendre depuis le mort du regretté Schuldiner, mais tout en étant assez intelligeant pour y soumettre ses propres ingrédients (breaks-claviers, répliquants, touches modernes, un 'vrai' chanteur). VOIGHT KAMPFF à clairement tabassé son entourage, et je vais de ce pas me repencher sur leur cas.

CRUCIFIED BARBARA

Wën : "Salute Motoculture" ! A croire que l'association 'suédoise' et 'hard-rock' fait ' tilt' dans pas mal de cranes (déjà bien arrosés pour certains), car la foule se presse devant la DAVE MUSTAGE pour le show de CRUCIFIED BARBARA. Un peu à la manière des STICKY BOYS, je n'attendais rien du show des suédoises étant venu là plus par curiosité (même si j'avais apprécié leur premier album, je n'ai pas suivi le reste de leur carrière). Et là encore, je dois bien me rendre à l'évidence que le quatuor nous a pondu un bon petit set plein de bonne humeur, de guitares et de blondes (non, pas celles du bar, beurk … ouais, j'insiste, mais décidément elles étaient immondes). Le Hard-rock des nénettes sait faire mouche en live, et la foule, très réceptive ne manque pas de faire partager son enthousiasme.
DarkMorue : Elles sont bonnes et c'est Rock'n'Roll. Parfait à écouter pendant qu'on mange un sandwish trop cher mais pas mauvais. Euh... Voilà. Un groupe probablement bien plus intéressant en backstages.

DESTROYER 666

DarkMorue : Hellyeah, après m'avoir mis la claque au Party San, les revoilà ! C'est reparti pour se foutre sur la gueule tout en muscles et en virilité badass Black Thrash ! DESTROYER 666, c'est du Black Metal avec des énormes couilles, joué par des mecs constitués moitié cuir, moitié sueur et moitié badass. Et bim que je me reprends "I Am The Wargod" dans la tronche ! Bon après, c'est cool mais je les ai déjà vus il y a 1 semaine, ça va un peu, je vais me placer pour ENSLAVED parce qu'en studio c'est super bien.

ENSLAVED

Wën : Première grosse pointure du jour, ENSLAVED est aussi la première formation à bénéficier de lights conséquentes, puisque le ciel couvert aidant, la nuit commence déjà à tombée sur le site du MOTOCULTOR. N'ayant pas encore eu le loisir d'assister à un show de la tournée de "RIITIIR" (l'excellente et ô combien proggy dernière livraison des Norvégiens) et curieux d'en découvrir la teneur, la prestation du groupe sur cette édition 2013, était l'une des raisons principales de ma présence ici. Mais malheureusement le début du show va être plutôt laborieux, d'abord avec un "Riitiir" (le titre cette fois) assez mal placé en début de setlist car assez difficile d'accès, un Herbrand Larsen (clavier) un peu limite au chant clair, mais surtout par des problèmes de sons et une coupure totale durant l'intro de "Ruun" dont le groupe préfèrera en rire, rappelant facétieusement aux techniciens qu'ils ont besoin d'électricité pour jouer. Le courant revenu, le concert démarre enfin avec d'emblée du gros hit ("Ruun", "Ethica Odini" et son break fabuleux) et du classique en devenir (le grandiose "Roots Of The Mountain" et ses envolées lyriques sur les refrains). Passés ces titres récents, le quintet s'offre un petit retour dans son passé Black-metal, le temps de dépoussiérer cette petite rareté 'collector' pour les fans qu'est le très bon "Convoys To Nothingness" ("Monumension", 2001) puis de clôturer avec le classique "Allfaðr Oðinn" (de leur premier EP "Hordanes Land", 1993) et le méga-tubesque "Isa". Une fin de set logique. Du tout bon donc, malgré un départ un peu difficile, pour une de mes grosses attentes du festival !
DarkMorue : Hey ça bute, c'est joli. Mais... Comment dire... Je me fais chier. Et les problèmes techniques arrangent rien... C'est bien fichu, spécial, mais bon, c'est normal que Wën adore vu qu'il a des lunettes. C'est pas mon cas alors pas la peine de me faire du mal, je retourne au camp boire un coup (ou deux, ou douze) et je reviens plus tard pour faire la teuf sur du Folk.



ELUVEITIE

DarkMorue : Le groupe plaisir coupable. Objectivement c'était pas super bien, et le son a pas été cool avec eux (les instrus Folk passent à la trappe une fois sur deux). Mais je me suis quand même bien amusé, malgré le fait que je ne connaisse pas les nouveaux morceaux. "Inis Mona" c'est toujours aussi fun, et "A Rose For Epona" a beau être abominable en studio, en concert avec tout le public qui reprend en chœur c'est autre chose il faut l'avouer. ELUVEITIE, un groupe qu'il est bien pour sauter en levant les bras entourés de kikoos qui se prennent pour des vikings parce qu'ils ont une épée en bois chez eux et que leur jeu préféré c'est Skyrim.
Wën : Allez, hop hop hop, on change encore de scène pour attaquer, sur la SUPOSITOR STAGE, le set des locaux d'ELUVEITIE! Ouais ouais, ils sont suisses, je n'ai pas oublié, n'empêche qu'avec leur folk-metal teinté d'influences gauloises, ils n'ont jamais été autant à leur place que dans le Morbihan, non ? Si. Autant j'aime beaucoup les premiers albums du groupe ou ils s'évertuaient à faire un bon Death-mélo folk empruntant pas mal à la scène suédoise, autant les sorties plus récentes me paraissent moins alléchantes. Toujours est-il qu'en de telles conditions (moins d'une heure de set), le combo est obligé d'aller à l'essentiel et enchaîne les tubes quasiment sans temps morts (et sans bassiste non plus), hormis pour la ritournelle "A Rose for Epona". Le rendu met une jolie pagaille dans la fausse, et on assiste là au premier concert qui fédère réellement une bonne partie du public. D’où je suis, j'entends peu la vielle à roue, par contre quand la miss se met au chant (clair et même grunt) on ne peut que constater la qualité de celui-ci. Petit regret personnel quant à la setlist qui fait l'impasse sur les débuts du groupe, mais les titres interprétés dans ces conditions lives sont suffisamment riffus pour ne pas s'empêcher de dodeliner de la tête en rythme. C'est sur le on ne peut plus approprié 'Inis Mona' que le groupe tire sa révérence pour laisser place aux Américains de DEVILDRIVER.

DEVILDRIVER

Wën: Je me trouve dans le coin un peu en curieux, mais néanmoins à distance, tant je ne connais qu'une poignée de titres des Ricains, mais que je trouve néanmoins intéressants. D’où je suis le show parait assez costaud dans le pit, en revanche celui-ci manque énormément de spontanéité tellement chaque intervention de Dez Fafara entre les titres parait répétée et répétée, comme à l'entrainement. Le mec va même à interrompre une chanson car le public commence un circle-pit sans son aval … Bizarre. Sinon, ils ont joué "Hold Back The Day" donc tout vas bien !

ABORTED

Wën : Vous voyez l'avis de la Morue ? Et bien tout pareil. Je suis néanmoins rassuré de savoir que les Bretons préfèrent la chatte au caca (LE PETIT JOURNAL va faire la tronche). Aaaah, et ce circle-pit autour de la sono : inattendu.
DarkMorue : Vous voyez l'avis de Wën ? Eh ben moi j'ai trouvé ça super bien parce qu'en fait je suis pas allé les voir, vu que ABORTED ça a beau être très bien, j'en ai un peu ma claque et en plus je les avais déjà vus à l'Obscene Extrême Fest il y a donc 1mois. Un peu ça va, la bière c'est mieux.

VADER

DarkMorue : Okay. La claque dans la tronche. De la testostérone en barres, les Polaks ont juste tout défoncé, gros Death impérieux qui te prends aux tripes, fédère tout le monde, sans la moindre forme de pitié. Roh et puis flemme de trouver des métaphores bidon, pas la peine de tergiverser. Tout le monde à genoux, folie dans le pit, concert bien chargé en sueur et d'une efficacité absolue. On regrette que le son ait été un peu moyen au début du set, mais l'amélioration fut visible, pour un final en apothéose sur une "God Is Dead" d'anthologie. Je regrette juste l'absence d'extraits de "The Art Of War" (en même temps la première fois que je les avais vus, l'EP avait été joué en entier dans l'ordre alors bon...).
Premier jour finit en beauté. Il est grand temps d'aller se reposer (ou pas).


DEUXIEME JOUR (La suite du début qui commence la fin à l'hyperbole protozoaire)


COLLAPSE MACHINES

Wën : Bon le samedi, c'est plutôt tranquillou puisque les choses sérieuses commencent un peu plus tard. Vu qu'on est pas là pour le fun et qu'il faut tout de même justifier son bracelet rose, j'arrive sur le site pour les compatriotes de COLLAPSE MACHINES que les écoutes préalables m'ont permis de cerner comme un RAGE AGAINST THE MACHINE-like, en un peu plus moderne, mais en un peu moins excitant aussi. Du coup, on assiste au concert du bar, le temps de s'enfiler un premier cidre (nan parceque la binche … OK, j'arrête). Les zicos donnent du leur, mais je n'arrive pas à accrocher plus que cela.

JUNGLE ROT

DarkMorue : Et un peu de gros Death qui sent bon la guerre du Vietnam pour se réveiller de bon matin après des courses bien chargées (mais pas assez, ben oui le lendemain c'est Dimanche...). Et c'était super bien. Sorte de croisement entre VADER et BOLT THROWER au niveau du rendu live, c'est Old School et ça se base surtout sur les gros riffs qui t'écrasent la tronche, ça enchaîne les riffs qui butent avec une qualité même croissante au fur et à mesure du set. Rythmé, énergique, tout ce qu'il faut, au poil. Voilà de quoi bien me donner envie de me pencher sur ce combo que je n'ai que trop snobé. Seul regret pour la batterie manquant clairement d'inventivité (Poum-tchak poum-tchak tout le long du set) et amochant un peu l'image de vieux briscards pros... Mais sinon je passerais volontiers le reste de ma vie à crier que JUNGLE ROT ça bute, même à 14h en plein soleil de plomb.
Wën : Quelques mots sur les Américains que j'attendais de voir avec un peu d'impatience. Et le résultat est très bon, le combo nous délivre du Swedeath aux ambiances lourdes et bien retranscrites sur scènes.

EXCREMENTORY GRINDFUCKERS

DarkMorue : Bon euh... C'est probablement très rigolo quand on comprend l'allemand. Par contre là en l'état c'est totalement à chier. Sans moi merci.
Wën : Je ne suis pas plus fan que cela de Grind et de Metal-qui-fait-rire (ULTRA VOMIT, GRONIBARD, GOJIRA … nan, rien), pourtant, j'ai bien aimé les extraits entendus sur le net. Malheureusement en live, c'est raté, on assiste à du gros humour allemand bien lourd, nappé d'une grosse couche de purée super grasse. Le set est très très décousu, le chanteur passant limite plus de temps à parler qu'à chanter. Par contre comme tout le monde, je me suis réveillé sur la reprise de "The Final Grindown", plutôt bien sentie.

UNCOMMONMENFROMMARS

Wën : Me revoilà sur le site du festival après une petite pause pique-nique puisque j'ai déjà vu HACRIDE récemment. UNCOMMONMENFROMMARS : un nom qui sort du passé, pour un groupe dont on se demande encore le pourquoi de sa présence sur un fest-metal (un peu comme WITHIN TEMPTATION). Oui car NCMMNMNFRMMRS (c'est encore plus drôle sans voyelles) fait dans le punk-rock typique de la fin des 90s (THE OFFSPRING, BLING 182, MILLENCOLIN) et le temps faisant son œuvre … beeeeen … je ne suis plus dans le trip, comme sans doute une bonne partie du public. Ceci-dit, le show des lyonnais est bien exécuté, avec pas mal d'énergie et de bonne humeur sur scène, soyons objectif … mais ça ne passe pas plus que ça et le fait qua le chanteur est assisté à la prestation de MUNICIPAL WATES l'année dernière n'y changera rien. Désolé, bonhomme.

GOROD

Wën : GOROD a fait du GOROD. Je continue à recommander. Putain de gros show !
DarkMorue : GOROD fait du GOROD et c'est pour ça qu'on aime ! Bon, le son pêche pas mal au début et "Birds Of Sulphur" est du coup totalement illisible, mais ça se rattrape (même constat que sur pratiquement chaque concert du fest, on démarre par du bourbeux et on finit par atteindre la quasi perfection). Setlist bien axée sur le dernier album, membres avec une sacrée pêche (le bassiste et son sourire qui lui coupe le visage en deux, ainsi que bien évidement leur frontman qui se démerde vocalement bien mieux que la première fois que je les avais vus, pas d'épuisement ni de voix death qui lagge). Et ça s'enchaîne, et tout le monde il est content, c'est ultra technique et jouissif, ça groove, soli dans tous les sens, et on termine sur une "Disavow Your Gods" énormissime avant de remballer. Un des grands moments du festival.



SUSTAINCORE

Wën : Connaissant le groupe, mais n'ayant jamais accroché à leur musique, je passe donc mon tour. Alors après MISEDUCATION OF MASSES et COLLAPSE MACHINES : SUSTAINCORE, je vous vois venir, vous allez me dire, que je ne suis qu'un ingrat de ne pas supporter la scène française. Mais vous auriez tord. Non, dans le cas de SUSTAINCORE, la réelle question est plutôt de savoir comment les groupes vainqueurs des tremplins locaux sont sélectionnés ? Par élimination devant un jury me souffle-t-on … Alors peut être serait-ce le jury qu'il faudrait sélectionner … Ou alors qu'il soit plus représentatif, ou moins orienté ? Je ne sais pas mais la question est levée, parce que personnellement SUSTAINCORE, c'est pas tip-top.

NICK OLIVERI & THE MONDO GENERATOR

Wën : Vous allez encore me haïr je sais, mais aussi culte soit-il, Nick Oliveri (ex-KYUSS, ex-QUEENS OF THE STONE AGE, TURBONEGRO, SLASH et j'en passe) est un mec aussi connu pour taper sur les femmes et donc, ce genre d'affaires, ça me donne juste pas envie de voir ce qu'il en est. Point.
DarkMorue : Je peux pas le blâmer, moi aussi quand je serais célèbre je me taperais des femmes. Cela dit je suis pas allé le voir non plus donc je la ferme.

THE EXPLOITED

Wën : Retour sur le site en milieu de set, alors que les rumeurs d'annulations fusaient (ce qui aurait déçu un bon nombre de jeunes crêteux, fraîchement rasés pour l'occasion). Mais non, c'est ça, le Punk ! Le concert est bon enfant au sens ou, la légende parle d'elle-même et on regarde le show, presque le sourire aux lèvres. Bon, après, ça reste du punk avec la simplicité des morceaux inhérente au style, mais f*ck, bordel !

ORPHANED LAND

Wën : Le voilà pour moi, LE gros morceau de la journée. Après ses très bons débuts Doom-death, ORPHANED LAND est tout simplement le groupe qui aura sorti avec "Mabool" le meilleur album de prog-actuel (c'est mon avis et je le respecte) mélangeant à merveille influences folks moyen-orientales et rythmiques endiablées. Et même si les deux suivants m'ont moins fait bander, le groupe reste une valeur sure en live. La preuve. Le set est lancé sur "Barakah" et d'emblée la sauce semble prendre auprès du public, malgré quelques passages prog, plus difficile à suivre. Les Israéliens enchainent avec les tueries que sont "The Kiss Of Babylon" et "Birth Of The Three" (l'un de mes titres préférés). Chen Balbus, le nouveau guitariste s'est en tout cas très bien accaparé les parties de son prédécesseur et le show ne souffre d'aucune lacune à ce niveau. On passe sur "Olat Ha'tamid" un titre bien plus folk ou si je ne m'abuse, une danseuse du ventre vient faire son apparition tandis que ORPHANED LAND incite tout le public à sauter joyeusement sur place. On poursuit sur deux nouveaux titres "All Is One" (qui s'inscrit bien dans le show) et "A Simple Man" (loooooonguet), puisque le groupe est aussi là pour les promouvoir. D'ailleurs on remarquera que Kobi Farhi (chant et grunts) a rangé sa tunique blanche habituelle et mis entre parenthèse son discourt peace & love dont il est plutôt coutumier. Mais ma gueule ! C'est "Ocean Land" qui déboule. Un petit classique tout bonnard, vraiment représentatif du style du combo. Tout comme les deux ultimes morceaux, le désormais classique "Sapari" et "Norra El Norra" (pour lequel j'ai toujours eu un peu de mal, même si il met incontestablement de bonne humeur). Une bonne prestation donc, et même si le groupe ne paraissait pas super connu du public, d'après les commentaires que j'ai pu entendre, beaucoup ont été conquis par la découverte !
DarkMorue : Ben oui moi j'adore. Mis à part leur danseuse incroyablement inutile, le show a été de mise. Même si j'ai émis quelques grosses réserves sur les morceaux du dernier album (que je n'ai pas écouté mais qui ne m'a pas du tout fait envie ici), on a eu de la grosse tuerie. "Barakah", "Birth Of The Three", ou les inévitables "Sapari", "Ocean Land" et "Norra el Norra" ont littéralement illuminé ce samedi soir, reprises en chœur par un public conquis d'avance. Et du côté de l'interprétation, c'est nickel, rien à redire, Kobi Fahri a une voix tout simplement magnifique et une présence scénique à la hauteur de Jésus. Par contre le délire de passer tout le concert à sauter sur place en tapant des mains, euh oui, mais en fait non, ORPHANED LAND et TOKIO HOTEL c'est pas tout à fait à mettre sur le même plan, merci.



IMPALED NAZARENE

Wën : Hier avec VADER, c'était la guerre ! Et ce soir avec les finnois pas finauds de IMPALED NAZARENE, c'est rebelote … ou presque, puisque me voila assez mitigé sur le rendu live, au final. Du groupe, je connais quelques titres dans leur version studio, et j'aime bien le mixe à la fois clinique et bulldozer de ses productions (ce son de basse, nididiou !). Et donc, me voila mitigé, puisque je n'ai juste pas vu passer le rouleau-compresseur auquel je m'attendais. Tant pis.
DarkMorue : Vus de loin au Party San la semaine d'avant, et c'était pas bien. Donc non je me ferais pas avoir. De toute façon, la guerre, c'est ROTTEN SOUND, écoutez pas Wën, il écoute de la merde (émote ridicule avec un grand sourire niais).

ROTTEN SOUND

DarkMorue : GROSSE GUERRE. Je viens de le dire au paragraphe d'avant, suivez un peu. Pas besoin d'en dire plus, tu te prends ça dans ta gueule, tu pleure, tu ramasse tes dents et t'y retourne. Point. Bon, j'avoue, j'étais assez bourré, mais c'était quand même la grosse tarte dans la gueule, d'une intensité fulgurante qui laisse même des bleus dans le rectum le lendemain.


TROISIEME JOUR (Début de la fin, ou l'apothéose du renouveau du commencement quantique)


REGARDE LES HOMMES TOMBER

Wën : Et ouais le dimanche, on ne fait pas rien comme des gros manches, bien au contraire ! Car ce début de journée est plutôt chargé ! On commence par REGARDE(R) LES HOMMES TOMBER et s'écraser la tête en contrebas, du haut de leur sludge aux riffs blackoïdes. Une bonne et solide prestation pour ma part, idéale pour commencer la journée, la seule ombre au tableau étant cette légère répétitivité s'esquissant, passé les 2/3 du set, mais rien de bien grave.



BUKOWSKI

Wën : Là, aussi, j'attendais le trio Francilien (transformé en quatuor pour l'occasion), puisque j'avais été très agréablement surpris à l'écoute de leur précédent album "The Midnight Sons" et conquis par leur prestation au HELLFEST l'année dernière. En revanche je n'ai pas encore eu l'occasion de jeter une oreille à leur récent "Hazardous Creatures". Et c'est bien dommage tant, le set semble orienté sur ce dernier. Pas grave, on profite tout de même de ce bon stoner-rock/metal, doté de gros riffs et de voix bien grasses, même si les nouveaux morceaux paraissent moins immédiats que leurs ainés. Fait qui m'a toujours amusé, ce n'est pas le guitariste-chanteur qui fait le show, mais son frangin, à la basse qui a un micro devant lui spécialement pour haranguer le public (bon, j'avoue, aussi un peu pour les chœurs) qui répond bien à chacune de ses sollicitations. Sinon, le set demeure efficace, bon trip, quoi !

ATARAXIE

Wën : Après le rock'n'roll, le Funeral-doom. Un virage stylistique diamétralement opposé s'il en est. N'empêche que j'apprécie et BUKOWSKI et ATARAXIE. Et comme leur set de l'année dernière s'est retrouvé limité aux balances seulement (soucis technique ou de planning, je suppose), il était normal que le MOTOCULTOR donne une seconde chance au groupe. Je parlais du Funeral-doom mais ATARAXIE, ce n'est pas que cela, le groupe sait agrémenter sa musique d'accélération Doom-death bien senties afin de tour à tour enfoncer le clou ou au contraire, d'alléger le propos (tout est relatif). Malgré, un léger manque de charisme de la part du bassiste-chanteur (vous me direz, ce n'est jamais facile de faire claquer des mains le public après un interlude ambiant-dépressif de 3 minutes), j'ai vraiment kiffé la prestation du combo. Chacun de ses albums est représenté (c'est-à-dire un titre de chaque, dans l'ordre chronologique en plus, si c'est pas sympa) dont un titre tout juste tiré du nouvel opus "L'Etre Et La Nausée" à paraitre très prochainement. Trois titres pour près de 40 minutes au compteur, les standards du genre sont respectés. Cerise sur le gâteau, tout du moins pour moi, en raison d'un imprévu (mais nous y reviendrons), le groupe se voit gracieusement offrir ¼ d'heure de rab et se lance dans l'interprétation de l'éponyme de son premier méfait "Slow Transcending Agony" (2005). Un show tout en lourdeur, mais à la fois si fin.

EYEHATEGOD

Wën : L'imprévu, venons-en, c'est une bonne blague de la part des membres de EYEHATEGOD qui se sont plantés de jour dans leur planning et qui viennent d'arriver … à Clermont Ferrand, alors qu'ils sont sensés y jouer le lendemain. On savait que ces types ne carburaient pas à l'eau minérale, mais je pensais au moins que chauffeur devait rester sobre. Bon, tant pis, hein ? Un malheur n'arrivant jamais seul, c'est à ce moment ou le bar se retrouve en rupture de cidre … On n'y coupera pas à cette Coreff … Comment ? Y a du coca ? Banco ! On va aller se ravitailler à la voiture en attendant ! Et là, c'est le drame ! Après le coup d'EYEHATEGOD, on continue l’enchaînement des vannes, et je décerne la palme à GARMONBOZIA PROD, qui se sont mis dans la tête de flyer toutes les voitures du parking la veille d'une nuit de pluie. Mais même pas je commenterai davantage cette action tellement il faut être une truffe pour faire un truc pareil. Sérieux, quoi !
DarkMorue : Moi tous les groupes de la matinée je m'en battais les couilles, alors je viens faire un coucou dans le report pour vous dire que j'existe. En vrai j'étais juste en train de traîner au camping avec les copains, pour violer des enfants et tabasser des blonds à coups de chaises. Voilà.

THE OLD DEAD TREE
Wën : Allez, retour sur la DAVE MUSTAGE pour le set des vétérans de THE OLD DEAD TREE en tournée de reformation pour les 10 ans de leur premier et meilleur album "The Nameless Disease" qu'ils vont nous interpréter dans son intégralité le temps des 50 minutes qui leur sont allouées. La restitution est fidèle, débutant par cette doublette gagnante et mortelle qu'est "We Cry As One"/"It Can Be !". La satisfaction est de mise pour une bonne partie des trentenaires (à quelques poils de cul près) qui ont connu cet album à sa sortie en 2003, là ou le groupe faisait office d'espoir en cette période de vache maigre pour la scène hexagonale. Manuel Munoz (chant/gratte) est visiblement content d'être là, le reste du groupe bien en place, avec une basse bien en avant qui fait du bien aux esgourdes ! C'était bien bon ma bonne dame !
DarkMorue : Première fois que je rentrais sur le site du Fest de la journée. Parce que je me suis dis que ça serait super cool d'écouter THE OLD DEAD TREE en fond sonore pendant que je fais caca. Voilà.

DECREPIT BIRTH

DarkMorue : L'une des grosses claques du festival. Les ayant déjà vus quelques mois auparavant en ouverture pour CRYPTOPSY, je savais à quoi m'attendre et n'ai pas été déçu. Ce fut virtuose, accrocheur, brutal, tout ce qu'on demande. Et Bill Robinson, autant sur CD il est parfaitement inutile, autant sa prestance en live le rend indispensable. Avec ses airs de clochard, ses discours sur les psychotropes synthétisés par les cerveaux humains tous connectés dans la matrice de nos rêves communs hiérarchisant la réalité par le cosmos, ses invocations des soli de guitare et l'air guitar sur son micro... Le mec sent la weed à plein nez et c'est pour ça qu'on l'aime. Et en plus le rendu live de son growl est meilleur que sur album.
A part ça, c'était grandiose, d'une technicité affolante, avec une setlist mettant bien en valeur le dernier album (plutôt moyen mais passant très bien l'épreuve du live) pour se finir sur une reprise de DEATH absolument orgasmique, déchaînant les passions dans le public, le pogo se stoppe pour que tout le monde puisse reprendre d'une seule voix ce "Crystal Mountain" culte et merveilleusement interprété.
Quelque chose me dit qu'ils ont gagné pas mal de fans ce jour là. Et c'est bien mérité.
Wën : Vu de loin, mais set bien trippant, et cette reprise de "Crystal Mountain" de DEATH pour finir en apothéose.

MOONSPELL

Wën : Entre deux groupes de DEATH, je vous propose encore du DEATH, mais si MOONSPELL ne se limitait qu'à cela, ça se saurait. Tour à tour black (début), gothique (milieu de carrière) ou plus velu (productions récentes), le metal des Portugais à décidément tout pour plaire. Après une claque prise il y a près de cinq ans (et qui fait toujours mal), je ne pouvais pas louper leur show. Après une intro interminable (un des titres de "Omega White", je crois, très typé TYPE O NEGATIVE), voila le combo qui déboule et débute par "Axis Mundi" (et un mini-fail guitaristique, puisque la disto est remplacée par un son clean) qui voit Ribeiro (chant, charisme et rimmel) débouler avec son casque de légionnaire avant d'enchainer sur "Alpha Noir" (l'un des autres gros morceaux de leur dernier album éponyme). Et la boucherie ne pouvant s'arrêter en si bon chemin, c'est "Finisterra" puis "Night Eternal" (ou l'inverse) qui nous sont lancé en pâture. A croire que le groupe à opté ce soir pour ses titres les plus heavy. Là aussi comme beaucoup, le temps limitant les folies, le groupe va à l'essentiel, mais sans pour autant baisser la cadence. On retourne dans le passé avec les classiques que sont "Vampiria", "Opium" et "Alma Mater" entrecoupés d'une bonne grosse interlude heavy/folk (que je n'avais jamais entendu) fort à propos pour ce fest Breton. On lance une dernier skud de "Alpha Noir" ("Em Nome do Medo"), puis sans surprise mais avec plaisir, le combo lusitanien enverra une ultime fois les bouchées doubles le temps d'un "Fullmoon Madness" des familles, qui finira par mettre tout le monde d'accord : MOONSPELL a livré l'une des plus grosses prestations du MOTOCULTOR !
DarkMorue : Les Portugais, c'est pas trop ma tasse de thé, mais ça passait plutôt bien. Le premier morceau déboule et nous présente un frontman avec un déguisement super rigolo, mais ça avoine sec, "Finisterra" déglingue également comme il faut, mais bon, je suis pas plus emballé que ça. Et y'a surtout un des groupes que j’attends le plus juste après.

DYING FETUS

DarkMorue : Bon. La tuerie attendue. Et qui est venue. Strictement le même show qu'au Party San, avec un jouissif "From Womb To Waste" en plus. Donc je vous invite à foncer sur mon autre report vu qu'il n'y a pas la moindre différence de prestation, si ce n'est que cette fois j'avais envie de tronçonner une bonne partie du public (putain de coreux qui confondent un concert de metal et une piscine municipale). Sinon c'est du tout bon, c'est DYING FETUS en live, valeur sûre qui le restera, tout le monde est écrasé, rien à redire, Kill Your Mother, Rape Your Dog.



THERION

DarkMorue : Aaaaaah, la crème de la crème du Metal Sympho ! Putain je les attendais ceux-là ! Et après une intro assez risible avec une danseuse minable qui cachait les membres sous ses ailes, on attaque direct avec une "Rise Of Sodom and Gomorrah" très bien exécutée mais dont l'inertie globale rend incompréhensible la première position. Qu'à cela ne tienne, "Son of the Sun" rectifie le tir. Niveau prestation, on a droit à trois chanteurs (une Lori Lewis de toute beauté et à la voix sublime, un Thomas Vikström impérieux transcendant tous les registres, et une blonde qui sert à rien) et un Christofer Johnsson bien content d'être là. Même si on sait pas trop d'où sortent les orchestrations, le set tiens la route et enchaîne les morceaux de bravoure. "Lemuria" déchire toujours autant, par contre "Ginnugagap" a un peu de mal à retranscrire sa grandeur avec seulement trois vocalistes... "Poupée de Cire Poupée de Son" se passe de tout commentaires tellement c'est rigolo, on fait péter les morceaux de "Theli" à la fin (mon dieu "To Mega Therion" y'a rien à faire, ça bute toujours autant) et on remballe après milles adieux, quatres kilos de baguettes et médiators lancés (et même une bouteille gouluement sucée par Lori *gasp*) et voilà. Fin du festival.
Du coup moi je rage. On a pas de "Sucettes à l'Anis" ? Z'auraient pu faire une dédicace au public français quoi merde ! Ni la traditionnelle reprise de MANOWAR... Frustré mais tout de même conquis par un set grandiose et efficace malgré d'évidents faiblesses ne valant tout de même pas qu'on boude.

Et voilà, cette édition du Motocultor est terminée ! Beaucoup de décibels, énormément d'alcool, des bétises, une orga ayant bien appri de ses erreurs, des rencontres improbables (yo, l'arlequin Quimpérois), rendez vous pris l'année prochaine !
En attendant, vous pouvez retrouver l'intégralité des photos d'Alexandra (plus de 350!) rien qu'en cliquouillant sur le lien suivant. Là. Juste en dessous. Enjoy !


http://www.flickr.com/photos/sandrh/sets/72157635242763790/



Le 30/08/2013 par TITETE

Report sympathique. Merci.

Par contre une année lumière c'est une unité de distance donc si Nightfall choc paraît toutes les 18 années lumière, il doit y avoir très peu de librairies qui le distribuent.
1 année lumière = 86 400 * 300 000 *365 = 9 460 800 000 000 km (la distance parcouru en une année par la lumière).


Le 30/08/2013 par DARKMORUE

Je sais bien, c'est pour le Lol :D

J'hésitais à l'exprimer en Angström, mais j'avais oublié comment ça s'écrivait. Et en plus ç'aurait été tout petit.



             



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