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POWER METAL SYMPHO  |  STUDIO

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2022 3 The Saberlight Chronicles

E.P

2023 1 The Winterlight Chronicles
 

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FELLOWSHIP - The Saberlight Chronicles (2022)
Par KOL le 30 Septembre 2024          Consultée 172 fois

Se déparer de ses pires préjugés trop fort ancrés, de ses apriori belliqueux et vindicatifs, pour pondre la KroX la plus objective possible d’un disque évoluant à l’opposé de son spectre de confort, telle est l’apanage des plus grandes plumes de NIME, je vous l’affirme l'air bravache. Autant dire que ce n’est pas un exercice pour votre humble serviteur, qui fait plutôt partie de la catégorie des fielleux de seconde zone, déversant par le verbe toute la frustration d’un manque de talent musical patent. Bref, quand le sort (traduire par : la main décharnée et perfide de John Duff) a tiré ce "The Saberlight Chronicles" pour me le remettre tel un parchemin précieux, mes narines ont aussi humé l’odeur d’excréments à l’horizon. Et me voici donc con et damné de devoir sauter dedans à pied-joints.

Le Power et moi, ça fait trois. En ce qui concerne les voix claires, je les préfère grave qu’aiguës, pas de bol : je n’ai pas besoin de vous dire ce qu’il en est ici, toi aussi, oui tu l’as deviné. Je n’aime pas le genre, n’ai jamais eu de période HELLOWEEN étant ado, ne suis pas passé par la case BLIND GUARDIAN la vingtaine venue et ait découvert Kiko Loureiro (ANGRA) quand il a rejoint MEGADETH. Bref, je n’ai pas les codes, ni l’historique. J’avoue toutefois commencer à y trouver quelques traces d’intérêt lorsque celui-ci se marie avec des styles plus extrêmes, à l’instar d’un ALESTORM auquel fait indubitablement penser "The Saint Beyond The River", fort sympathique au demeurant, ou du superbe RYUJIN de ce début 2024. Dosé comme un condiment, il réhausse indubitablement une recette, mais ce n’est pas pour autant que cela me donne envie de boire un flacon de Viandox cul-sec, si vous saisissez l’image.

Bref… Donc… Bon… Alors, FELLOWSHIP, ça dit quoi ? Ben, c’est du Power, quoi. Pas de surprise, ça galope dans une ambiance féérique, enchaînant les moments de bravoure Heroic-Fantasy, les leads de guitares harmonisés plutôt efficaces. Objectif, Kol, on a dit objectif… C’est très bien exécuté dans l’ensemble, et le chant (pas du tout ma came comme anticipé cf. "Glory Days" ou "Silhouette" qui me font saigner les feuilles) est plutôt réussi et entraînant, même si ça manque encore un peu de chœurs à mon goût. En revanche, les grattes sont vraiment très chouettes, ce qu’il faut de virtuosité mais pas trop. Assurément l’un des points forts de la galette, même si les riffs auraient gagné à être mis plus en avant dans le mix (flagrant sur "The Hours Of Wintertime").

J’en viens à l’un des points les plus (objectivement) dérangeants, cette prod qui manque clairement de puissance (un comble !), de basses, de poils, ce qui confère à l’ensemble une trop grande linéarité à mon sens. Et seconde critique : mais merde, où sont passés les refrains mélodiques et accrocheurs que l’on est, a minima, en droit d’attendre d’un album de Power ? "The Saberlight Chronicles" manque cruellement de Hooks à ce niveau-là. N’étant pas client non plus, par exemple, d’un POWERWOLF, je leur reconnais ces talents de confection et d’accroche, ceux qui te font siffloter en cuisinant un "Demons Are Girl’s Best Friend", après une seule écoute.

Je ne retiens pas grand-chose de ce premier LP de FELLOWSHIP, désolé les gars. Ce qui me rassure, c’est que Beagle n’a pas accroché non plus. Je serai toutefois moins dur que Dark Snoopy, trouvant – toujours objectivement, bien entendu – certaines lettres de noblesse au jeu du duo Browne / Wosko, qui parvient à maintenir mon attention (presque) tout au cours de ce (trop long : une heure passée) premier LP. Après, c’est joyeux, épique et positif, hein, ne me faire pas dire ce que je n’ai pas écrit. En cela, l’écoute du disque ne s’avère pas désagréable, mais j’espérais un peu mieux au niveau des chorus, je dois l’avouer : seul "Hearts Upon The Hill" trouve pleinement grâce à mes yeux. Il aurait fallu une plus grande constance à ce niveau pour que j’arrondisse ce 2,5/5 à la hausse. Next time, qui sait ?

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   (4 chroniques)



- Matthew Corry (chant)
- Sam Browne (guitare)
- Brad Wosko (guitare)
- Callum Tuffen (batterie)
- Daniel Ackerman (basse)


1. Until The Fires Die
2. Atlas
3. Glory Days
4. Oak And Ash
5. Hearts Upon The Hill
6. Scars And Shrapnel Wounds
7. The Hours Of Wintertime
8. Glint
9. The Saint Beyond The River
10. Silhouette
11. Still Enough
12. Avalon



             



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