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BLACK METAL  |  STUDIO

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2022 Satyricon & Munch

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1996 3 Nemesis Divina
1999 1 Rebel Extravaganza
2002 2 Volcano
2006 2 Now, Diabolical
2008 5 The Age Of Nero
2013 3 Satyricon
2017 2 Deep Calleth Upon Deep

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2017 Deep Calleth Upon Dee...
 

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SATYRICON - Nemesis Divina (1996)
Par STORM le 28 Janvier 2025          Consultée 641 fois

En 1996, SATYRICON est incontournable. Vous me direz, sans doute que les Norvégiens le sont encore actuellement mais cela fait belles lurettes pourtant que j’ai tourné les talons et reste braqué sur les reliques de son passé discographique au premier rang duquel trône "The Shadowthrone" et "Nemesis Divina" bien évidemment.

Ce n’est pas forcément "évident" comme je l’annonce un peu hautainement, mais "Nemesis Divina" revêt aussi d’un moment assez charnière pour moi : celui d’une commande anthologique passé sur le catalogue VPC d’Adipocère Records aux toutes premières heures de 1997. Quatre disques et quatre piliers fondateurs ou du moins stabilisateurs de ma déclaration noirâtre pour le Black Metal et qui m’auront marqué à jamais. Imaginez l’affaire : en récoltant quelques sous me voilà bien raisonné à m’offrir le "The Art Of Dreaming" de GOLDEN DAWN, le "Dol Guldur" de SUMMONING (tout fraichement sorti), le "Memoria Vetusta I – Fathers Of The Icy Age" de BLUT AUS NORD et enfin le "Nemesis Divina" de qui vous savez…

Passons sur mon trépignement pour vous parler des trois autres disques et restons focus sur cette dinguerie de "Nemesis Divina". Avec un line-up de folie commandé par Satyr, qui s’est notamment sacrément illustré sur d’autres projets contemporains à cet album (STORM, WONGRAVEN), voilà que Kvelduv aka Nocturno Culto (DARKTHRONE) vient y glisser ses lignes de basse tandis que l’impétueux et talentueux Frost vient marteler ses toms et ses cymbales (avec un jeu bien savoureux sur la ride)… Comme à l’accoutumée. En sortiront sept titres de dingue et une quarantaine de minutes de rien à jeter qui poseront les bases d’un Black Metal tantôt rageur et humant les effluves guerrières et Viking de leurs origines à un autre plus atmosphérique avec ces strates de claviers errants et glaçants qui s’expriment lors de passages mémorables (notamment sur "Forkheset"). À la manière du "In The Nighside Eclipse" de EMPEROR, "Nemesis Divina" convoquera de sacrées orchestrations qui banniront la médiocrité et saliront la prude chasteté d’autres disques volontiers plus pompeux de l’époque (CRADLE OF FILTH, DIMMU BORGIR).

"Mother North", ses chœurs enchanteurs et hantés à la fois, son riffing juste impardonnablement efficace, l’enivrante pièce maîtresse aux guitares hypnotiques qu’est "Immortality Passion", la fureur du titre éponyme, l’énorme deuxième partie du titre d’ouverture "The Dawn Of New Age" avec son accélération à vous décoiffer l’âme. Magistral ! Le cœur applaudit et l’âme se revigore. Ou bien encore le titre instrumental final "Transcendental Requiem Of Slaves" qui m’a tellement hanté… Il serait bien déraisonnable d’accorder à cet album une quelconque critique tant il est un pilier du genre et un disque fort singulier, précis, technique, envoutant, puissant, imperturbable, novateur, aux compostions de maître suprêmement racées.

Rien à dire d’autre, ou alors cette chronique dite "expresse" n’en serait pas une car c’est bien des dizaines de pages que cet album mérite. "Nemesis Divina" a marqué un nombre incalculable de kids de l’époque dont j’ai fait partie. Il m’a si souvent accompagné dans mon intimité que ce disque est à bien des égards une petite partie de moi-même. Je me le suis approprié, je l’ai cannibalisé. Ce n’est plus un simple objet mais bien un sujet dans ma vie.

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   (4 chroniques)



- Satyr (chant, guitare, basse)
- Kveldulv (guitare)
- Frost (batterie)
- Bratland (claviers, piano)


1. The Dawn Of A New Age
2. Forhekset
3. Mother North
4. Du Som Hater Gud
5. Immortality Passion
6. Nemesis Divina
7. Transcendental Requiem Of Slaves



             



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