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HARD ROCK  |  STUDIO

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Metalhit
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1973 Aerosmith
1974 Get Your Wings
1975 Toys In The Attic
1976 Rocks
1977 Draw The Line
1979 Night In The Ruts
1982 Rock In A Hard Place
1985 Done With Mirrors
1987 Permanent Vacation
2012 Music From Another Di...
2015 Rocks Donington 2014
 

- Style : Girish And The Chronicles, Tora Tora, Kix, Thunder, The Darkness , The Dead Daisies, Uncut
- Membre : Hollywood Vampires, Rainbow, Joe Perry Project , Rough Cutt
- Style + Membre : Joe Perry
 

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AEROSMITH - Night In The Ruts (1979)
Par DARK BEAGLE le 11 Septembre 2024          Consultée 701 fois

"Night In The Ruts" est une jolie contrepèterie de "Right In The Nuts", ce qui reste bien moins fin sur une pochette d’album. Mais derrière ce jeu de mots se cache un album au contexte difficile, qui est le résultat d’une série de petites ou grandes tracasseries qui vont faire que le groupe qui l’a enregistré n’était pas serein. Cela ne s’entend pas forcément, cela ressemble à du AEROSMITH, mais bien vite on se rend compte que le disque se veut bien moins inspiré que ses prédécesseurs directs.

Cela commence par le désistement de Jack Douglas, qui ne montrait pas un grand intérêt à ce disque, empêtré dans un divorce. Ce fait marquera la fin de collaboration entre les musiciens et le producteur pour un long moment et avec son absence, celle d’un son plus caractéristique. C’est Gary Lyons qui récupèrera le bébé, mais si ce dernier s’en sortait très bien avec UFO, il n’aura pas su capter toutes les nuances d’AEROSMITH. Cela reste honorable, mais il manque clairement la touche qu’apportait Douglas, cette façon de faire sonner la rythmique incroyablement bien ou de mettre en valeur le chant de Tyler.

Ensuite, il y avait la pression de la maison de disque, qui ne comprenait pas pourquoi "Draw The Line" ne vendait pas comme "Toys In The Attic" ou "Rocks" et qui insistait un peu lourdement pour que le groupe ponde un hit single à la "Walk This Way". Ce ne sera pas le cas sur ce disque, ce qui n’arrangera pas les relations entre le management du groupe et Columbia. Surtout que Tyler pouvait se pointer en studio sans être vraiment là. La consommation de substances était toujours importante et la frustration de Perry montait encore d’un cran, jusqu’à l’inéluctable : le départ du guitariste avant la sortie de l’album.

Forcément, dans un tel climat, difficile d’avancer sereinement, de trouver la force d’aller de l’avant, de se reconstruire. Le résultat n’est cependant pas si mal, si on accepte le fait que le SMITH comble les trous avec trois reprises, pour un disque qui propose neuf morceaux en tout. Un bon tiers de cet album est donc une réinterprétation de standards de Blues, Pop ou de Rock, avec plus ou moins de réussite dans l’exercice. Difficile de passer à côté de "Remember (Walking In The Sand)", cover improbable des SHANGRI-LAS totalement habitée par Tyler, qui fut d’ailleurs proposée en single.

Mais même au fond du trou, le groupe parvient à se sublimer et à pondre des titres vraiment racés, comme ce "No Surprize" introductif Rock’N’Roll en diable (et dont le clip présente déjà Jimmy Crespo et sa frange improbable), ou cette ballade magnifique qu’est "Mia", qui se place parmi les meilleures que Tyler aura proposé et qui balaie totalement "Home Tonight", dernière excursion dans cet exercice périlleux et pas franchement couronnée de succès. En revanche, "Chiquita" et son accumulation de cuivres pompeux frôle l’overdose.

Ce qui est finalement le plus décevant avec ce disque, c’est qu’il est porté par ses reprises, qui sont plus satisfaisantes que la plupart des compositions originales présentes ici. On sent que le manque de sérénité et les conflits incessants auront eu raison du groupe qui ne se déchire pas toujours au niveau de l’écriture et qui ne parvient pas à conserver la même qualité tout du long. Et c’est dommage parce que "Night In The Ruts" aurait pu avoir les armes pour rivaliser avec les albums précédents. Ici, la formation parvient juste à amortir confortablement la chute. La fin d’une ère.

Culte : "No Surprize", "Mia"
Booster Pokemon de la mort : les covers.

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   (2 chroniques)



- Steven Tyler (chant)
- Joe Perry (guitare)
- Brad Whitford (guitare)
- Tom Hamilton (basse)
- Joey Kramer (batterie)


1. No Surprize
2. Chiquita
3. Remember
4. Cheese Cake
5. Three Mile Smile
6. Reefer Head Woman
7. Bone To Bone
8. Think About It
9. Mia



             



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