Comment ne peut-on pas aduler un tel album, je me le demande. Mal aimé un poil au début, ce disque est devenu en peu de temps une de mes références absolues en termes de Death, de virtuosité et de défoulement. Chuck au sommet de son art. DEATH au sommet de sa trop courte existence (ben oui ben oui, encore un qui le dit), le Death semi-catchy semi-technique ; la marque de commerce (sans mercantilisme exagéré) de cette formation légendaire.

Écoutez, par où commencer... Dans mon top 10 de tous les temps, ce "Individual Thought Patterns" offre sur un seul disque un de mes soli préférés, celui de "Trapped In A Corner", évidemment, et mon riff #1 de tout l'univers entier, avec les nébuleuses et petits bonshommes verts gluants (ceux-là même qui écoutent DEATH quand ça chauffe sur leur planète). Je parle bien sûr de celui de la pièce-titre, véritable boule de feu groovy, ovni simpliste mais tellement inoubliable. Merde que ça sera toujours bon.

Ensuite, la force de cet album d'exception repose dans le mélange mi-tempo/accélérations sauvages présent sur à peu près tous les titres parés de mélodies gigantesques. "Jealousy", "Nothing Is Everything" et "Destiny" sont particulièrement marquantes.

Mais ce qui rend aussi impressionnant "ITP" est ce putain de line up de fou, Chuck et DiGeorgio en tête. Ce dernier livre une de ces performances, sa basse parle littéralement et injecte aux dix compos une énergie troublante.

Je me tais et vous laisse le soin de corriger le tir.