En tant que motard, le guidonnage m'a été présenté : ce phénomène vibratoire du guidon qui entraine des mouvements de gauche à droite. Toute tentative du pilote pour l'annuler ne fait que l'aggraver... En tant que conducteur de voiture, la conduite sur neige et/ou verglas nous a été également présenté : freinage brusque et coup de volant entrainent irrémédiablement le fossé...

LINKIN PARK après des virages artistiques très très discutables se vautre lamentablement avec sans doute l'un des plus mauvais albums que j'ai pu chroniquer ici.
Il faut être clair : une seule écoute permet de condamner ce ratage historique. Je n'ai rien contre les autres genres musicaux, c'est juste qu'ils ne m'intéressent pas : j'ai eu l'impression de mettre la radio sur RTL2 et d'écouter de la Pop Rock RNB... Mais d'une faiblesse et d'un niveau pitoyables.
C'est dit, c'est écrit : linéarité de l'offre, un seul titre avec un semblant de guitare et de batterie (les vraies) à savoir "Talking To Myself", du moins dans son introduction, aucun chant de Chester screamé, refrains/couplets et basta... Le vide intersidéral.
De la Pop que tous les groupes "àlamode/alakon" pourraient pondre anonymement. Aucun intérêt à tous les niveaux et à chaque instant (je vous évite les guests totalement inintéressants). Rien à sauver, si ce n'est une attaque au napalm de tous.
Aucune créativité. LINKIN PARK est au fond du trou, totalement et sans conteste : 35 minutes proposant dix titres merdiques (cette intro totalement foirée de "Battle Symphony" fait tellement pitié),

J'étais dans la foule, très proche de la scène au Hellfest en 2017 pour ce qui finalement sera la dernière date du vivant de Chester pour le groupe. Je n'avais pas vraiment compris l'accueil très hostile, si ce n'est que je savais la discographie loin de ce que j'avais aimé des deux premiers opus du groupe.
En subissant (pas d'autres mots) cet immonde "One More Light", je saisis vraiment mieux à la fois la réaction d'une grande partie du public et celle d'un Chester au fond du trou avec ce qu'il reste d'un groupe perdu, à la recherche d'une dernière lumière... Pour le moment, elle se trouve au bout d'un tunnel, logiquement ce n'est pas bon signe.
Et quelques mois plus tard, l'annonce du suicide par pendaison de Chester dans sa maison à Phoenix m'a laissé très marqué, encore à ce jour.

End of transmission. Fenryl, last survivor of the Nostromo...

Note réelle : 0/5.