Cette kro-express était à l'origine la chronique principale avant d'être réécrite par POSSOPO

1997 : aie, on tombe de haut ! Après METALLICA, voici un nouveau venu sur la Liste Noire des défenseurs du vrai metal. Bon d'accord, Holmes et Aedy se sont coupés les cheveux, mais ça veut rien dire. Bon d'accord, Mackintosh avait dit qu'il toucherait moins sa guitare … là, on avait commencé à avoir peur. Bon, Holmes a dit qu'il prendrait des pastilles pour la voix … Trêve de plaisanteries, PARADISE LOST l'a dit : "One Second" ouvre une nouvelle ère. De Death-metal à tendance gothique, puis de metal gothic, PARADISE LOST est devenu avec ce disque un groupe de … gothic ! Le metal a presque entièrement disparu, exception faite de quelques titres ("Say Just Words", "Soul Courageous" …), et les fans se désespèrent en voyant leur groupe préféré devenir progressivement (un peu comme dans le film La Mouche) un clone de DEPECHE MODE.
Album de la transition pour les uns, de la trahison pour les autres, le synthé et la voix maintenant claire de Holmes se taillent la part du lion. Il resterait bien la batterie et la basse … mais bon, malgré leur talent pour créer des climats beaux et émotifs (le très beau "Disappear", l'hymne "One Second"), les anglais, avec cet album ne m'ont pas entièrement convaincu, comme les autres fans de metal d'ailleurs. PARADISE LOST mérite néanmoins le respect car il ne prend pas les gens pour des cons, et gagnera sans doute quelques fans de pop music, d'indus ou chez les rescapés de la new-wave. Autant vous dire que l'album qui suit ("Host", encore moins metal selon le groupe et ceux qui l'ont écouté), je l'ai pas écouté et encore moins acheté.
Dommage que ce groupe ait changé de direction après les bons moments qu'il m'a fait vivre. Bonne chance les gars, heureux d'avoir fait un bout de route avec vous …