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HEAVY METAL  |  STUDIO

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- Style : Custard, Virgin Steele, Majesty, Domine, Steel Attack
- Membre : The Rods, Fabienne Shine , Burning Starr, Ross The Boss, Shakin' Street, Holyhell
 

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MANOWAR - The Triumph Of Steel (1992)
Par ERWIN le 5 Mai 2010          Consultée 1968 fois

La période de gloire des MANOWAR est belle et bien révolue. Nous avons entre les mains leur 7eme opus, dont Joey a composé la majorité des titres avec l’aide de David Shankle, plus communément connu par les fans sous le sobriquet de "Death Dealer". Le petit blondinet est un véritable shredder, sa technique est époustouflante en concert… Un "pote" à moi, je l’ai interviewé peu avant le concert de Toulouse en 89 et, questionné sur son mythique prédécesseur. Le godelureau brushé me répond : "Ah Ross ! Un de mes meilleurs potes …Mais je suis bien meilleur que lui !"… Vous imaginez sans peine la bouche bée de votre serviteur devant tant de fatuité ! Bref, il peut se la jouer tant qu’il veut, le gaillard ne m’impressionne guère.

En revanche, cet album de transition n’est pas exempt de bonnes surprises puisqu’il contient en particulier un des plus grands slows de l’histoire : "Master Of The Wind" composé en l’hommage d’un petit garçon malade, est une ode à la puissance évocatrice unique, un chef d’œuvre, point barre; signe distinctif : elle fait craquer les nanas. Je vous la conseille donc Messieurs !
"Spirit Horse Of The Cherokee" fait référence à certaines des origines de Joey de Maio, on en doute pas vu sa trogne… Et c’est un putain d’hymne fédérateur que nous avons là ! Une rythmique en acier trempé soutient un chant d’une rare intensité. Là encore, une tuerie !

Nous aboutissons peu après à des titres sympas tel le rapide "Power Of Thy Sword" ou le tonitruant "House Of Death" au bridge mémorable.

Reste à évoquer le cas de la pièce du skeud "Achilles, Agony And Ecstasy" : le sujet est magnifique, mais son traitement me laisse dubitatif. Les soli de basse sont vraiment dispensables et seuls les quelques aspects atmosphériques de la suite attirent mon attention. Globalement un échec donc, signe avant coureur d’une mégalomanie grandissante chez le bassiste compositeur. Son pic de créativité est désormais clairement derrière lui.
Quant aux ritournelles restantes, elles sont aussi utiles à la disco de MANOWAR qu’un furoncle sur le nez d’un ado avant son premier rendez-vous !
Cet album atteint les 3 étoiles par la grâce de la présence des 2 chefs d’œuvres précédemment cités.

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   (5 chroniques)



- Joey Demaio (basse)
- Eric Adams (chant)
- David Shankle (guitare)
- Rhino (batterie)


1. Achilles, Agony & Ecstasy In Eight Parts
2. Metal Warriors (brothers Of Metal Part 1)
3. Ride The Dragon
4. Spirit Horse Of The Cherokee
5. Burning
6. The Power Of Thy Sword
7. The Demon's Whip
8. Master Of The Wind



             



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