Oui, effectivement, j’avais promis de le kro-kro-niker celui-là
- il y a jadis fort fort longtemps, certes –
mais : « Hé Hô², on rentre du b. …
Bref, j'estime être moins lent qu’eux tout de même, humm ??? Passons».

Je suis rentré dedans en attendant aucune surprise – même si une décennie le sépare de son prédécesseur – avec un rendu sonore aérien, prenant son temps pour s’étendre et avancer malgré cette lourdeur manifeste…
- « Attends ; aérien d’un côté ? Lourdeur de l’autre ? Tu te fous de nous ou quoi ? ».
- « Que nenni mon brave ! C’est justement cet alliage antinomique qu’un groupe comme SHAPE OF DESPAIR arrive à rendre réel ! C’est dément ».
Un peu comme si le vent poussait violemment dans le sens contraire de votre marche et pourtant, cela n’arrête pas votre détermination à poursuivre… Tu vois l’idée ?

Tout l’album détend (ou agace apparemment) et, bah oui, il faut aussi accepter cette monotonie presque lascive (ou lassante, hein !). La voix de Natalie Koskinen relaxe (ou…), aux relents éthérés, s’en va calmement alors que celle de Henri Koivula - Hey, salut toi ! T’es nouveau alors ? Ah, THROES OF DAWN, mouais, je m’disais aussi… - écrase la plupart du temps : jeu vocal contrasté et assumé. Or, il se fait que sur "The Distant Dream Of Life", c’est en mode voix claire masculine (et chantée, s’il-vous-plait !) que cette chanson est interprétée : 'savent surprendre les Finlandais, sur ce coup-là, hein ?

Pour résumé, je dirai que l’Atmosphérique reprend le dessus sur le Death. Quant au Doom, il est bien là (las ?) et son cortège funèbre aussi, évidemment. Faudrait pas trop déconner non plus !

Plus je l’écoute et plus je m’enfonce dans cette ambiance… d’ailleurs beaucoup moins mélancolique que par le passé, trouve-je.

Apaisant, relaxant et, en ce qui me concerne, pas chiant.
Bonsoir les gens !