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GROOVE METAL  |  STUDIO

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Metalhit
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2018 Catharsis
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- Style : The Defaced , Meshiaak, Hertz & Silence, Malevolence, Lowdown, Skinlab, Devildriver, Xentrix, Slayer, Kristendom, Pantera, Dearly Beheaded
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MACHINE HEAD - The More Things Change... (1997)
Par KOL le 9 Décembre 2024          Consultée 241 fois

Brrrr… Il fait froid, ici, vous ne trouvez pas ? A moins que ce ne soit la chambre froide de la morgue dans laquelle je me suis enfermé pour réécouter "The More Things Change…" de MACHINE Fuckin’ HEAD dans le cadre de cette session KroX dos-à-dos face à mon mentor, le Beagle ténébreux. J’avais oublié à quel point Robb et sa bande avaient mis l’accent sur les ambiances putrides pour cet essai sophomore, trois ans après un "Burn My Eyes" dévastateur (ahhh, cette intro de "Davidian" qui figure parmi les meilleures présentations de groupe ever).

On sent notablement l’influence d’un KORN sur la galette, qui marque une transition naturelle vers la peu glorieuse période "The Burning Red"/"Supercharger". Il y a clairement, tant dans les atmosphères lugubres que dans la basse inquiétante et claquante d’Adam Duce (au top tout au long du skeud), des accointances avec le gang de Bakersfield, ce qui n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. À ce titre, "The More Things Change…" constitue indubitablement la bande-son de son époque, celle de la fin des années 90’s et de leur domination par le Thrash, le Heavy et le Hard, avec une furieuse envie de balancer un grand coup de tatane dans la fourmilière et de raccrocher le Metal avec les préoccupations d’alors, comme le Grunge avait su le faire auparavant.

Bien avant la reconnaissance de "The Blackening", les progrès de Flynn au chant ou les compositions à rallonge, MACHINE HEAD s’était acoquiné avec l'ennemi, livrant des titres courts et percutants, où le vice prenait le pas sur la technicité, où la saleté dominait la virtuosité, où Mader parvenait à apporter cette touche complémentaire au jeu de son Leader Maximo. Bien sûr, l’effet de surprise de "Burn My Eyes" ne fonctionne plus, et à titre personnel, le jeu de Kontos me manque cruellement, McClain ne possédant pas cette personnalité particulière qui faisait le sel de la frappe de son prédécesseur.

Le début de l’album n’en reste pas moins de haute volée. "Ten Ton Hammer" pèse en effet son pesant de parpaings, "Take My Scars" est cradingue au possible, et en gros ça continue sur le même niveau jusqu’à "The Frontlines", à l’esprit bien Industrialisant. Après quoi, l’intensité baisse quelque peu malheureusement. La faute en incombe à une certaine forme de répétitivité des compositions, qui ne bénéficient plus en revanche de la même inspiration qu’au début de la galette (la trop longue "Spine", pourtant séduisante au départ ou "Violate", un peu pénible quand même, avouons le).

L’enchaînement des passages à la basse entrecoupés par les riffs malsains et le chant torturé de Robb, à l’époque encore limité dans ses capacités vocales (on mesure mieux de nos jours les progrès réalisés par le bougre) se veut relativement systématique. Cela séduira les amoureux de cette formule originelle de la formation d’Oakland. Pour ma part, je perçois une forme de routine s’installant, rituels que MACHINE HEAD fera voler en éclats à de nombreuses reprises au cours de sa carrière. "The More Things Change…" marque la fin d’un court, mais néanmoins fracassant, cycle et le début d’un autre moins satisfaisant, avant de retrouver les sommets près d’une décennie plus tard.

Note réelle : 3,5/5.

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Par JULIEN




 
   JULIEN

 
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   (6 chroniques)



- Robb Flynn (chant, guitare)
- Logan Mader (guitare)
- Adam Duce (basse, chœurs)
- Dave Mcclain (batterie)


1. Ten Ton Hammer
2. Take My Scars
3. Struck A Nerve
4. Down To None
5. The Frontlines
6. Spine
7. Bay Of Pigs
8. Violate
9. Blistering
10. Blood Of The Zodiac



             



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