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METAL SYMPHONIQUE  |  SINGLE

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2020 Human. :ii: Nature.
2024 Yesterwynde
 

- Style : Snow White Blood, Nocturna, Benighted Soul, Angel Nation, Xandria, Visions Of Atlantis, Edenbridge, Amberian Dawn, Tacere, Delain, Dark Sarah, Therion, Oratory, Midwinter, Indica
- Membre : Northward, Trees Of Eternity, Northern Kings, The Dark Element, Wintersun, Anette Olzon, Altaria, Tarot, Brother Firetribe, Sethian, Tarja, Almah, For My Pain, Sinergy, Revamp
- Style + Membre : Infinity, Barilari, After Forever, Beto Vázquez Infinity
 

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NIGHTWISH - The Siren (2005)
Par JULIEN le 6 Septembre 2005          Consultée 12420 fois

Quatrième single destiné à assurer la promotion de « Once », "The Siren" est assurément un choix des plus pertinents, après que l’éclairage principiel se soit porté sur l’évident "Nemo", le second sur le marginal et excellent "Wish I Had An Angel" (et sa rythmique à la RAMMSTEIN), et le troisième sur la ballade "Kuolema Tekee Taiteilijan" (édité par le label Spinefarm). En effet, le premier single de l’album était des plus évidents, le second découpait sa différence dans les avis expéditifs calant « Once » sous l’étiquette « guimauve commerciale », le troisième illustrait le velouté dont peut se prévaloir nos finlandais... et "The Siren" ?

Rétablissant la puissance au sein de ce quatuor de single visant à établir un large panorama de « Once », "The Siren" témoigne avec brio de la diversité de l’album, sans pour autant trop mettre en avant certaines des inflexions brusques affectant la structure de "Once" (comme l’enchaînement entre les deux titres assez dépouillés "Dead Gardens" - "Romanticide", et la pièce orchestrale emphatique "Ghost Love Score"). En bref, planté au beau milieu de l’album, "The Siren" scandait toutes les qualités de NIGHTWISH en faisant résonner ses quatre minutes quarante six impressionnantes, jonglant avec habileté entre la puissance du groupe et sa dimension visuelle, tout en laissant s’insinuer des ambiances assez inhabituelles.

Magnifiquement illustré par une pochette brassant toute la fantasmagorie infectant d’angoisse les marins d’antan, "The Siren" s’invite sur une introduction lugubre qui n’est pas sans rappeler le célèbre thème de « Jaws » (« Les Dents De La Mer »), avant que la houle ne s’éventre, déchirée par le rostre du violon et la charge couplée guitare-batterie... le périple du bâtiment voguant au milieu des terrifiantes sirènes antiques se jouerait ainsi d’un équilibre tendu entre la puissance du roulis Metal (quel riff !), les accalmies lourdes installées par les chœurs féminins et la voix de Tarja, la sombre nuée d’une menace commandée par la voix inspirée de Marco Hietala, et la pluie bleu nuit des violons et claviers effilés. Une pure merveille cinématographique, un véritable voyage au lieu de l’effroi maritime, lorsque le danger se niche dans chaque pli de l’écume, pour mieux frapper à l’improviste, de son implacable pouvoir de séduction maléfique.

En conséquence, et comme à chaque fois, je vis assez mal l’amputation présidant à la construction des fameuses versions « Edit », collage rognant sur l’intégrité des morceaux afin de les sangler de force dans le moule du format radio... même si la chose n’est pas trop mal expédiée ici (une minute évaporée dans l'affaire), le superbe passage central ayant été épargné, le mal au cœur persiste ! Mais il est un poil atténué par la restitution Live du morceau (proposant un solo de claviers en lieu et place du violon électrique), qui sait maintenir son propos orchestral en dépit du contexte Live, gommant les subtilités au profit des aspérités brut (à noter que la voix de Tarja souffre un peu sur les passages calmes du titre). Et pour refermer les vingt et une minutes et quelques de ce single, une version Live sans grand intérêt (car totalement calquée sur l'originale) du doux « Kuolema Tekee Taiteilijan », accompagnée sur l’édition Nuclear Blast de ce single (car il existe aussi une version éditée par spinefarm, et qui s’en tient à ces quatre premiers titres), d’une reprise inattendue du « Symphony Of Destruction » de MEGADETH (apparaissant d’ailleurs sur le troisième single, celui de « Kuolema Tekee Taiteilijan », paru chez Spinefarm uniquement, d’où l’absence de cette reprise sur l’édition Spinefarm de « The Siren »... compris ?), chantée intégralement par Marco Hietala : une bonne surprise en vérité, NIGHTWISH s’appropriant plutôt bien ce célèbre classique mid-tempo au riff surpuissant, en offrant notamment une place adéquate aux claviers (plus enveloppants qu’autre chose).

A moins toutefois d’être curieux (la reprise de MEGADETH), l’achat du single ne s’impose pas, ce qui tend à devenir véritablement la norme chez les groupes, ne faisant plus guère l’effort de truffer les singles de morceaux vraiment inédits : les Live n’ont pas vraiment d’intérêt, la version Edit n’en parlons pas... et la note en tient compte, le morceau lui-même (ainsi que le très beau packaging) méritant à mon sens 5/5 ! Au prix donc du single, économisez un peu et offrez vous « Once ». Vous serez largement gagnants.

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   JULIEN

 
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- Tarja Turunen (chant)
- Tuomas Holopainen (claviers, piano)
- Marco Hietala (basse, chant)
- Jukka Nevalainen (batterie)
- Emppu Vuorinen (guitare)
- Guests :
- Sami Yli-sirniö (sitar)
- Martin Loveday (contrebasse)
- Sonia Slaney (violon électrique)
- Anthony Pleeth (contrebasse solo sur 'kuomela.)


1. The Siren (edit Version)
2. The Siren (album Version)
3. The Siren (live Version)
4. Symphony Of Destruction (live)
5. Kuolema Tekee Taiteilijan (live)



             



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