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METAL PARODIQUE  |  STUDIO

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2004 1 M. Patate
2008 4 Objectif : Thunes
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2024 1 Ultra Vomit Et Le Pouvoir D...

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ULTRA VOMIT - Ultra Vomit Et Le Pouvoir De La Puissance (2024)
Par REMISSA le 15 Décembre 2024          Consultée 397 fois

Même en écrivant cette kro-express à l’aveuglette (comprenez avant même que le patron ne poste la principale et sans sonder préalablement mes collègues), je suis persuadé qu’”UVPP” va creuser un trou, que dis-je un fossé, que dis-je un canyon entre les puristes d’un Metal qui se doit d’être sérieux quand bien même il serait effronté, et les adolescents attardés dont le seul attribut qui les sépare des vrais prépubères est l’absence d’acné sur leur tronche, conglomérat grégaire dont je fais partie.

ULTRA VOMIT, par leur approche singulière de l’humour, leur décomplexion totale de plus en plus assumée au fil des années, et SURTOUT pour le succès insolent que cela leur rapporte, n’a jamais fait l'unanimité malgré sa philosophie bon enfant, prônant une grande famille du Metal à l’esprit simple et donc heureux. Si l’on s’en tient purement à cette approche saine, il est bien plus aisé de tolérer les frasques du sympathique quartette, quitte à être un poil trop complaisant à leur égard. Car oui, ça parle quand même beaucoup de caca, ne vous en déplaise.

Quarante-deux minutes, dix-sept titres, moyenne de deux minutes et demi, on est bien sur de l’UV pur jus ! Comme l'attestent les principaux intéressés eux-mêmes, il est quasiment impossible d'apprécier l'intégralité de l'album de bout en bout, tant les différents styles et degrés de maturité ratissent large. Il faudra donc faire son marché pour n’en garder que le nectar (de jus de kawa(hukwa ?)). Fait notable : le réservoir à cover de comptines pour enfants est à sec ! Tous les titres sont donc des originaux, point inédit à souligner.

Parmi les réussites, on notera le Blackisant “Toxoplasma Gondii (Felinus Sanctum)” rappelant l’hilarant “Maïté Ravendark” de ”Objectif : Thunes”, ou “Tikawahukwa”, ou comment transformer un délire de coin de table en un titre qui tient la route. Le chant de Fetus, indiscutablement polyvalent et performant malgré le ton exagérément parodique, et le jeu de batterie consciencieux de Manard permettent à des titres qui auraient pu être bancals ou fragiles d'avoir des fondations robustes et surtout catchys, notamment pour les plus exposés comme l'éponyme (que ses “AHOU” bébêtes n'auraient pas sauvé seuls), “Mouss 2 Mass” ou encore “Patatas Bravas”.

L’imitation d’ORELSAN est plus vraie que nature, malgré la consensualité du titre namedroppant le lexique du “Metal pour les Nuls”, même en prenant en compte dans l'équation le break Grind. Globalement, les titres sous les feux des projecteurs, comme “LPDP” précédemment cité ou “Ricard Peinard” peinent (c’est le cas de le dire) à me convaincre, et n’atteindront pas l’aura qu’on pu, et peuvent avoir encore aujourd’hui un “Évier Metal” ou un “Kammthaar”.

À l’inverse, ce seront les titres légèrement en retrait, comme “Dead Robot Zombie Cop From Outer Space II”, “Le Coq”, et la triplette finale autour du renflement brun dilaté - comme dirait l’autre - qui fonctionneront avec moi. Étonnant me connaissant, hein ? Et puis, il y a une poignée de titres totalement et subjectivement dispensables (“Mortal Konkass”, “The Gruge”, “Auto-Thunes”, “Ültrus Crew”, etc.) qui viendront contrebalancer la pesée.

C’était une évidence pour moi, et vous l’aurez vu avant même de cliquer sur l’encart de cette chronique, mais il est difficile de noter trop au-dessus de la moyenne au risque de passer pour un fanatique aveuglé, ou de lâcher son meilleur zéro arrondi de force à un (généreux que nous sommes chez NIME), sans passer pour un rageux-élitiste-vieux connard qui aurait mieux faire de garder son opinion pour être plus constructif ailleurs.

“UVPP” est un album exactement dans la même veine que “PS !”, en ayant eu l’”intelligence” de ne pas faire de copier/coller avec ChatGPT. Enfin, pas à l’instant en tout cas.

Morceaux préférés : “Toxoplasma Gondii (Felinus Sanctus)”, “Tikawahukwa”, “Dead Robot Zombie Cop From Outer Space II”.

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   JEFF KANJI

 
   REMISSA

 
   (2 chroniques)



- Fetus (chant, guitare)
- Flockos (guitare, chœurs)
- Matthieu Bausson (basse, chœurs)
- Manard (batterie, chant)


1. Kings Of Poop
2. Dead Robot Zombie Cop From Outer Space Ii
3. Le Coq
4. Doigts De Metal
5. Toxoplasma Gondii (felinus Sanctus)
6. Ricard Peinard
7. Mortal Konkass
8. The Gruge
9. Tikawahukwa
10. Patatas Bravas (feat. Crisix)
11. Mouss 2 Mass (feat. Mouss De Mass)
12. Auto-thunes
13. Ültrüs Crew
14. Gpt (à L'instant)
15. Mollo Sur Le Caca
16. La Puissance De La Puissance
17. A.n.u.s



             



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