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BLACK ATMOSPHÉRIQUE  |  STUDIO

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2002 1 De Expugnatione Elfmuth

NAZGUL - De Expugnatione Elfmuth (2002)
Par STORM le 10 Janvier 2025          Consultée 67 fois

Un sacré album que ce "De Expugnatione Elfmuth"! Revêtu de claviers frôlant le Dungeon Synth et sentant l’épique à plein nez, ce duo sicilien nous a offert cette unique œuvre après une démo sortie quelques années plus tôt. Et diantre que cet album est singulier. Les années ont passé et il ne vieillit pas trop mal, c’est dire si son pouvoir voyageur n’a point faibli.

Car vous serez transporté en terre ennemie, au milieu d’une fronde d’orcs aux abois, la mort aux trousses dans une contrée inhospitalière et inapprivoisable où la lutte sera infinie. Avec son côté volontiers médiéval ou Renaissance (avec ses interludes instrumentaux au clavecin) et ses nombreux motifs symphoniques, "De Expugnatione Elfmuth" est à l’image de sa pochette : une histoire terrible chapitrée, en Latin je vous prie (toutes les paroles le sont), qui pourraient vous rappeler le "The Rebirth Of The Middle-Age" de GODKILLER mixé avec les plus belles œuvres de ELFFOR.

La voix criarde pourrait en rebuter plus d’un mais reste le point faible de l’album. Elle ne l’entache pas pour autant car d’autres heureusement plus rauques prennent souvent le relais. L’intérêt suprême de "De Expugnatione Elfmuth" réside dans ces orchestrations intéressement construites, variées et qui déroulent un récit passionnant à elles seules. Des titres vont vous hanter de leurs ritournelles. Je pense par exemple à "Elficidium" et sa flûte enchanteresse, "Charcharon (Damnosus Impetus)" et son côté rêvasseur bien marqué, ou bien encore du titre longue durée et acmé de l’album "Solvitur Ad Elfmuth (Ante Bellum)" avec ses multiples motifs symphoniques aussi polymorphes que sombres et flamboyants.

J’ai mis pas mal de temps pour apprécier cette œuvre, la voix m’ayant parfois écarté un peu trop de toutes les qualités singulières de "De Expugnatione Elfmuth". Difficile de ne pas admettre que cet "Orcish Black Metal" comme le groupe aime à se définir, s’il n’est pas exempt de défauts, reste un album aux nombreuses qualités. Les claviers et leurs orchestrations sont géniaux, la batterie programmée fait correctement son travail, les riffs en arrière-plan nous rappellent tout le sel puisé dans le Black Metal, et les effets sonores qui émaillent nombre de titres ont ce franc succès pour nous immerger dans ce conte d’un autre temps et d’un autre monde.

Note réelle : 3,5/5.

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   VOLTHORD

 
   STORM

 
   (2 chroniques)



- Zakrathor (chant, claviers, batterie)
- Thornset (guitare, basse)


1. Proemium
2. Hult-garth (qui Inferorum Animas Excitat
3. Elficidium
4. Dies Festi...
5. In Summis Montibus
6. Nigrum Praesagium
7. Impetus Quartae Lunae Novae
8. Caelum Obscuratur
9. Legio Draconorum Orkian
10. Natura Cadit
11. Charcharon (damnosus Impetus)
12. Solvitur Ad Elfmuth (ante Bellum)
13. Bellum (humanes Resistentes Superavit)
14. Epilogus



             



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