Putain, ça faisait un bail que je ne l'avais pas écouté...
J'ai découvert METALLICA en 1990, à quinze ans, donc autant dire que j'ai vécu en quelques mois le passage du groupe de l'autre côté de la barrière. Ma crush de l'époque trouvait horrible mon T-Shirt "Damage Inc" et ce groupe de 'malade' et six mois après était en pâmoison devant "Nothing...", ce qui m'avait permis d'ailleurs de toucher mon premier téton.
Trente-trois ans plus tard, ce disque est vu en général comme la trahison, l'affadissement, la findumetallicakonatanaimé etc etc. Il est toujours facile d'écrire l'histoire à posteriori, avec une vue d'ensemble. Quand on voit un cycliste au sommet vu d'un drone, on peut se dire que c'est le début de la descente, l'information principale est que ce con est au sommet, en fait. Sans se renier, le groupe évolue, simplifie sa musique en gardant son intransigeance, sa classe et son élégance, produisant une 'épure' de la puissance, non plus du Thrash mais du Heavy Metal.
À la réécoute, "Enter...", "Sad...", "The Unforgiven", "Nothing..." sont usés jusqu'à la corde, mais le plaisir se retrouve dans tous les autres titres, tous imparables.
