Oui, l’Ange Morbide confirme sa suprématie.
Oui, "Covenant" en est le pacte indestructible ; celui du Death Metal.
Oui, Trey Azagthoth est le plus ferveur serviteur de la cause et génie de l’Apocalypse.

Mesdames et Messieurs, sachez qu’en ces lieux, seuls les plus fervents consentiront à ressentir l’hommage, le dévouement et la persévérance des plus assidus du mouvement. Vous le comprenez parce que vous êtes les initiés de l’Arcane, les conspirateurs du Bouleversement, les fidèles de cette bonne et brave Lucie !

La volonté maîtrisée dans cet élan de dévotion est subliminale. MORBID ANGEL est plus qu’un groupe ; il confirme une reconnaissance infinie d’un genre qu’ils ont engendré. Bien que, sous les traits d’un guitariste discret, le groupe va asseoir sa notoriété et définir une bonne fois pour toutes, la quintessence du Death. Ce "Covenant" va balayer tout sur son passage. Nous accrochons ou pas, l’Ange s’en fout et perpétue son mouvement mortuaire. Très lourd, à la limite de la suffocation, la batterie est dure et son martèlement est fracassant mais quand vous y avez goûté, vous ne pourrez qu’en devenir dépendant. Sous la tutelle des rythmiques, tout ce qu’il y a de plus morbide sur Terre se trouve dans les confinements de cet album.

Trio encore un instant, ces lascars vont, à partir d’un genre musical, établir les bases d’un style de vie… vouée à la Mort, ça, c’est à vous d’y regarder un peu plus près ! Disons que quand j’écoute MORBID ANGEL et plus particulièrement son "Covenant", je me sens vivre à un point tel, qu’il en devient inimaginable… Et cela est bon !