Quand Dark Beagle me dit qu'il a été charmé par un album, de Power de surcroît, je me jette immédiatement dessus. Car même s'il a démonté FELLOWSHIP et peu apprécié le MEGA COLOSSUS, je lui fais confiance. À noter que le chanteur de BLOODORN, Mike Livas, est également le chanteur de SILENT WINTER et de PRYDAIN (projet de Bob Katsionis, groupe que j'ai chroniqué en 2023).

Bon, "Under The Secret Sign" est un hit absolu. Ça bombarde à cent à l'heure, le refrain est excellent. Cent à l'heure oui, c'est d'ailleurs un des reproches que j'ai à faire sur cette galette. Le rythme est trop soutenu et Mike Livas en fait des tonnes. Mec, calme-toi, merde ! Ok tu chantes super bien, t'as un côté Tim "Ripper" Owens, mais souffle putain. Également, le contenu dense se veut un brin trop homogène pour moi. BLOODORN nous sert un énorme paquet à l'instar de POWERWOLF ou BEAST IN BLACK. J'aurais aimé un peu plus de variété dans les compositions et quelques moments de repos, j'suis vieux merde !

Bref, BLOODORN ne s'adresse pas forcément aux fans de Power dit "classique" mais plutôt à des gens qui veulent se prendre un uppercut. Aidé par une production ultra-béton (encore un reproche), le groupe vous assommera pendant 45 minutes. Vraiment, ça dessert l'album d'avoir autant d'intensité.
Mais. Car il y a un mais. Les titres sont tous réussis, les leads de guitare sont épiques, les refrains restent bien en tête et j'y reviens régulièrement. C'est un signe qui ne trompe pas.

Note réelle : 3,5/5
PS : la reprise de GHOST est à chier et inutile.