Si Wën recommande vivement, il faut aller y jeter ses deux oreilles et avec beaucoup de plaisir par avance...
Cet adage n'a pas son pareil une nouvelle fois avec CHAPEL OF DISEASE : les Allemands proposent un Hard Rock Progressif à mort et vaguement Deathouille.
En effet, si les premières lignes de chant de "Echoes Of Light" peuvent faire penser à un growl de Deatheux, au fil des écoutes on pense davantage à un Lemmy de MOTÖRHEAD un peu plus caverneux !

En tout cas, le voyage est incroyable : la progressivité de la musique, le côté tantôt planant, tantôt nerveux, tout est enchanteur.
"A Death Though No Loss" résume ces caractéristiques à merveille par exemple : son solo qui déboule après de superbes minutes d'ambiances, avant de lâcher les chevaux, c'est juste démentiel !
Mais le groupe varie les plaisirs : plus sombre et lancinant avec "Shallow Nights", presque Doomeux, avant de retrouver ce Hard Rock classieux et bourré d'inspiration sur "Gold/Dust". C'est bien simple, chaque piste est un appel à la beauté.

"Echoes Of Light" est un excellent album, d'une fraîcheur rare, d'une positivité sans limite et d'une douceur Metal avérée ! En six titres et 42 minutes, CHAPEL OF DISEASE ne fait que confirmer l'immense talent que ces musiciens possèdent.
À ne pas rater.

Top : "Gold/Dust", "A Death Though No Loss" surtout.