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THRASH METAL  |  STUDIO

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SEPULTURA - Machine Messiah (2017)
Par CHAPOUK le 17 Avril 2017          Consultée 2243 fois

4 ans après le coup de maître qu'était "TMBHAHMBTH" (ahah c'est juste imprononçable avec les initiales), SEPULTURA revient pour nous proposer "Machine Mesiah" et sa pochette pour le moins surprenante… En fait pour la petite histoire, cet artwork donne une indication sur ce nouvel album : il est la suite directe du précédent album du groupe. Là où ce dernier était basé sur le film Métropolis, "Machine Messiah" va plus loin en nous proposant une dystopie où les machines sont maintenant élevées au rang de messies (cf le titre du skeud) et où la technologie est une religion particulièrement importante. Gros challenge pour ce nouvel album car "The Mediator…" avait placé la barre très haut. Mais comme on dit : quand yen a plus, yen a encore !

Et oui ce "Machine Messiah" fait pour moi aussi bien sinon mieux que son prédécesseur ! Même s'il ne contient pas de hit interplanétaire, on sent une créativité de dingue qui se plane sur les morceaux. Bon alors oui il y en a peut-être deux qui sont un peu en dessous des autres : "Vandals Nest" (faut reconnaitre quand même que son final est bien sympathique) et "I Am The Enemy" (même s'il tatane sec, il peut s'avérer un peu long), mais qui restent quand même bien intégrés dans le skeud et ne font pas tâche au milieu du reste. Oui, paradoxalement, ce sont les morceaux les plus proches de la patte SEPULTURA habituelle qui m'ont le moins touché sur cette galette. Je vais pas reprocher à SEPU de faire du SEPU quand même ! Non, bien sûr que non mais faut dire que les autres titres sont tellement variés et composés d'influences diverses qu'on peut limite avoir une impression de lassitude lorsqu'on écoute des pistes plus "conventionnelles".

Prenons par exemple "Phantom Self" : bon ok on retrouve des percus, jusqu'ici tout est normal mais patientons un peu et… oh ! Des arrangements orientaux ! Et oui, pour s'aventurer sur de nouveaux territoires musicaux, SEPU a fait appel pour ça au clavier de MYRATH et au MYRATH Orchestra et le moins qu'on puisse dire c'est que ça fonctionne bien. On pourra également savourer cette ambiance orientale sur "Resistant Parasites" ou "Sworn Oath", ce titre massif qui par certain côté me rappelle AMON SETHIS car il m'a littéralement plongé au temps des rois Egyptiens. Déjà grâce au MYRATH Orchestra, puis parce qu'il se dégage une telle impression de puissance que ça me donne la sensation d'être Ramses II, contemplant un champ de bataille sous le soleil couchant et faisant mentalement le bilan des pertes subies.
Ah et puis si on cherche vraiment l'apothéose du non conventionnel sur cet album, il faut se pencher sur l'instrumental "Iceberg Dances". Keuwa ? Un instrumental chez SEPU ? Oui, et Prog en plus ! Double-Keuwa ??? Bah oui ça surprend mais c'est bien foutu et super technique en plus (Andreas se fait plaisir là-dessus). Et pour vous faire faire un "triple-keuwa" je peux même vous dire que sur ce "Iceberg Dances" on entend de l'orgue Hammond, on a droit à un passage à la guitare sèche qui sonne très Flamenco et qui est lui-même précédé d'un petit moment rigolo très Samba.
Et puis j'ai pas encore mentionné le titre éponyme qui ouvre cet opus sur une note très Doomesque avec un Derrick Green qui nous montre que le chant clair : il maîtrise bien. Personnellement je trouve que c'est un très bon choix, puisque cette patte Doom donne au morceau un côté religieux qui est en totale adéquation avec les paroles et le concept du skeud.

Mais pas d'inquiétude on a quand même des points de repère récurrents sur ce skeud : comme le jeu de percus d'Eloy Casagrande (toujours au top) sur "Alathea" et "Silent Violence", où le bonhomme jongle habilement entre percus tribales et rythmique Thrash. Et puis on a l'inquiétant, presque apocalyptique, "Cyber God" qui est très lourd, très saccadé et qui termine ce skeud sur une note puissante et impressionnante.

On également en bonus-track un "Chosen Skin" qui s'écoute bien, qui ne révolutionne pas tout ce qu'on a entendu précédemment mais nous offre du bon SEPU et on en demande pas plus. Et on trouve aussi en bonus-track le petit délire du groupe "Ultraseven No Uta" qui n'est en fait qu'une reprise sauce SEPULTURA du générique du dessin animé "Ultraseven" (le pote d'Ultraman). Faut croire que c'est un délire de brésilien de reprendre ce truc car le groupe de Crossover / D-Beat brésilien, RATOS DE PORAO, s'est amusé à le faire aussi il y a quelques années.

Alors verdict ? Et bien j'en démords pas, ce "Machine Messiah" est encore meilleur que "The Mediator…" qui était très compact, très étouffant et dont tous les titres semblaient crier" ANNIHILATION !!!!". Ici aussi on a de la lourdeur, mais on respire quand même un peu plus. Et en plus il a la qualité d'être homogène, ce qui n'était pas gagné au vu de toutes ces influences entremêlées, sans en devenir chiant pour autant. Il s'écoute d'une traite et nous balance au passage une grande tarte en pleine tronche. On sent que le groupe s'est éclaté lors de la création de ces compos passionnées et du coup ils en sont récompensés !

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- Derrick Green (chant)
- Andreas Kisser (guitare)
- Paulo Jr. (basse)
- Eloy Casagrande (batterie)


1. Machine Messiah
2. I Am The Enemy
3. Phantom Self
4. Alethea
5. Iceberg Dances
6. Sworn Oath
7. Resistant Parasites
8. Silent Violence
9. Vandals Nest
10. Cyber God
11. Chosen Skin (bonus Track)
12. Ultraseven No Uta (the Echoes & Misuzu Children's



             



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