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MANOWAR - Battle Hymns (1982)
Par DARK SCHNEIDER le 3 Septembre 2024          Consultée 473 fois

Ces 10 000 guerriers qui chevauchent au clair de lune, les épées dégainées, prêt à tuer pour la victoire, qui sont-ils ? Les fameux 10 000 mercenaires grecs menés par Xénophon, survivants en terrain hostile en enchaînant les confrontations, toujours victorieux ? Pourquoi pas. Cet hymne à la bataille rappelle ces récits de guerriers valeureux remontant à l'antiquité grecque, mettant en valeur la fraternité des soldats, unis face à l'adversité, du bataillon sacrée de Thèbes aux 300 Spartiates. "Battle Hymn" exalte cet état esprit, pur chef d'oeuvre en soit, quasi indépassable, MANOWAR écrit les tables de la loi du Metal épique.

Pourtant, il ne faut pas occulter que nous parlons là uniquement du dernier morceau de ce premier album des New-Yorkais. Un titre pour le moins éloigné d'un "Death Tone" qui ouvrait les hostilités... de façon fort conventionnelle ! Du Hard/Heavy de bikers sans grand intérêt si ce n'est bien sûr les qualités déjà appréciables que l'on perçoit dans le chant d'Eric Adams, pas encore exploitées au mieux ici. Le problème de ce "Battle Hymns", c'est que les titres qu'il contient sont loin d'être tous des hymnes de batailles justement. Outre "Death Tone", "Fast Taker" n'est pas dingue non plus et "Shell Shock" retient surtout l'attention pour son riff qui n'est pas sans évoquer "Le Mitard" de TRUST (peut-être pas un hasard quand l'on connait les connections de Ross The Boss avec la scène française, sans parler des liens avec Jack Starr). Du Hard Rock façon côte Est (donc ouais, y'a un peu de KISS aussi là-dedans), qui sonne comme si les très quelconques THE RODS avaient sortis un album avec un vrai bon chanteur (on rappelera d'ailleurs que Carl Canedy, batteur des RODS, a joué avec MANOWAR sur la démo qui a précédé ce premier album).

Le champ lexical pour lequel le groupe se fera fortement critiquer à l'avenir, qui n'en sera pas moins un des garants de l'identité forte du groupe (et donc de sa particularité et de son intérêt), n'est ici pas encore au rendez-vous si ce n'est par bribes. Le texte de "Shell Shock", qui évoque Viet-Nam et syndrôme post-traumatique, montre cependant que MANOWAR peut aborder un thème contemporain d'une certaine gravité. Même la pochette de l'album n'est au final pas vraiment d'une grande originalité (coucou SAXON !). Ce manque de ce qui fera plus tard tout le sel du groupe amoindri l'impact de cet album.

Fort heureusement, "Metal Daze" et "Manowar" sont deux uppercuts à la gloire du Heavy Metal qui fonctionnent complètement. Là où un "Dark Avenger", première tentative du groupe dans un Heavy sombre, grandiloquent, relatant un récit de fantasy très certainement inspiré des illustrations de Frazetta, bien qu'intéressant ne s'avère pas franchement convaincant, et la narration d'Orson Wells (que le groupe ne cessera de vanter alors qu'il devait s'agir d'un simple cachetonnage de la part du réalisateur) n'y change rien. De plus, l'enchainement ridicule avec la démonstration de basse "William's Tale" gâche tout, les débuts d'une fâcheuse habitude qui handicapera stupidement presque tous leurs albums.

Heureusement, les premiers arpèges de ce fameux "Battle Hymn" nous libère de l'atroce démonstration d'ego de Joey Demaio. Que ce morceau est génial ! Tout y est, la montée en puissance, l'inoubliable suite d'accords, les plus beaux "Kill" de l'histoire du Metal, la beauté pur du chant d'Adams, ce conteur majestueux, sans oublier les choeurs qui ajoutent cette touche de grandeur et de divin.

Album très imparfait, mais totalement indispensable pour ses moments d'état de grâce.

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   (4 chroniques)



- Joey Demaio (basse)
- Eric Adams (chant)
- Ross The Boss (guitare, claviers)
- Donnie Hamzik (batterie)


1. Death Tone
2. Metal Daze
3. Fast Taker
4. Shell Shock
5. Manowar
6. Dark Avenger
7. William's Tale
8. Battle Hymn



             



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