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BLACK IMPÉRIAL  |  STUDIO

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2015 The Dreaming I
2024 2 House Of The Black Geminus
 

- Membre : Aoratos

AKHLYS - House Of The Black Geminus (2024)
Par DARK BEAGLE le 1er Août 2024          Consultée 325 fois

Finalement, tout tourne autour de l’intensité que l’on met dans un disque. Mais attention, n’envoyer que du nerveux sur une heure, ce n’est pas la solution non plus, parce que ça devient usant et au final, on ne retient que les deux ou trois premiers titres, avant que le reste ne soit noyé dans un maelstrom sonore qui flirte avec l’ennui le plus profond qui soit. Non, l’intensité se doit d’être dosée pour être parfaitement efficace. Elle ne doit pas être un tout, mais elle doit respirer pour gagner en puissance et devenir inflexible.

Ça, les p’tits gars d’AKHLYS l’ont bien compris. "House Of The Black Geminus" aurait pu être une œuvre asphyxiante tant elle est intense, elle n’en est qu’étouffante, sans que ce terme ne soit péjoratif dans ce cas. Plutôt que d’imprimer une intensité monstrueuse tout du long de ses morceaux, le groupe les travaille de façon à les rendre plus bavards, plus construits, avec un chanteur qui s’éclate les cordes vocales, mais pas en permanence, il sait également se mettre en retrait pour laisser la musique dessiner des fresques grandiloquentes de noirceur et de virulence.

Et ce disque est vertigineux. Tout est habilement construit, rien n’est laissé au hasard et quand la musique se veut plus atmosphérique, elle n’est en rien plus apaisante tant elle nous fait concevoir la décharge que l’on va se prendre l’instant suivant, quand les velléités Black reviennent en force, absolument monstrueux, reposant sur une technique qui ne prend pas le dessus sur le feeling – bien qu’il puisse paraître étrange de parler de feeling quand on cause Black Metal – ni sur la fluidité des différentes parties proposées.

Presque une heure au compteur et pourtant, je n’ai rien vu passer ; ceux qui me lisent savent que passé quarante minutes, un disque a tendance à me faire légèrement suer, mais là, les variations, les confrontations entre les riffs et rythmiques frontaux et les parties plus atmosphériques, le chant absolument cauchemardesque, tout est en place pour que l’on soit complètement absorbé par cette œuvre en noir.

D’ailleurs les Progueux qui n’ont pas peur des passages extrêmes et des voix qui vont dans ce sens devraient jeter une oreille sur cet album qui pourrait les intéresser, les constructions et enchaînements sont très réussis et ne sont en rien du bavardage stérile de musicien qui veut en mettre plein la vue. Assurément une des sorties majeures de cette année 2024.

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   (3 chroniques)



- Naas Alcameth (chants, guitare, basse, claviers)
- Nox Corvus (guitares)
- Abraxas Nox (basse)
- Eoghan (batterie)


1. The Mask Of Night-speaking
2. Maze Of Phobetor
3. Through The Abyssal Door
4. Black Geminus
5. Sister Silence, Brother Sleep
6. Eye Of The Daemon - Daemon I



             



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