Quand T-Ray m'a conseillé FIRELINK, c'est parce qu'il sait que j'aime le Black Mélodique. Et la particularité de FIRELINK, c'est que les paroles sont axées sur l'univers de Dark Souls. Après deux écoutes, j'ai trouvé l'album sympa mais après réflexion je me suis dit qu'il y aurait sûrement quelqu'un de plus expert que moi pour écrire une chronique. Ainsi j'ai contacté le poto FENRYL, que je sais fan des Souls et des productions FromSotfware en général.
Avant de donner mon avis, je me permets d'ailleurs de citer la conclusion de sa chro : Ne vous cherchez pas d’excuses : même les noobs peuvent savourer ce divin nectar.

Pour ma part, je suis un noob, une quiche, un incapable dans ce genre de jeux. Je comprends le principe de la difficulté mais je ne l'accepte pas. C'est trop frustrant pour quelqu'un d'aussi impatient que moi. Il y a eu Elden Ring bien sûr, beaucoup plus "accessible" mais rien n'y fait, quand ça veut pas, ça veut pas. Bon, j'arrête mon laïus sur les jeux-vidéo et revenons à la musique. Vous aurez compris que je n'ai pas du tout les références quant aux paroles de FIRELINK, ni même concernant leur nom, merci FENRYL pour les infos !

Dès le premier morceau "Vessel Of The Primordial Serpent" (le seul titre court), on se prend une déflagration Black d'une telle violence où blast et hurlements nous mettent directement dans l'ambiance. Mais c'est surtout, à mes yeux, sur les quatre prochains titres que FIRELINK devient réellement intéressant. En effet, il y a beaucoup de variations dans leurs compositions et les ambiances sont soignées. Je pense notamment aux superbes arpèges de "Kindled". Et ces variations vont parfumer tout l'album et on ne s'ennuie pas une seule seconde pendant les 43 minutes de " The Inveterate Fire".
Notons aussi l'énorme travail sur les guitares (le solo doublé sur "Manus" notamment) où Harrison Stivarius, qui gère tout sauf le chant, est monstrueux de maîtrise. Chaque chanson a sa propre personnalité mais le dénominateur commun est sans aucun doute l'epicness constante pendant les 43 minutes.

Concernant Adrian Davis, son chant colle bien aux morceaux mais je trouve parfois qu'il manque de personnalité. J'aurais bien vu un chant encore plus prononcé à la Dani Filth par exemple. Pas gênant pour autant, Adrian s'en sort très bien. Également, je trouve le démarrage de l'album trop brutal. Car dès la seconde piste, les bougres nous balancent des arpèges pendant trois minutes et j'aurais bien vu "Kindled" ouvrir l'album finalement.

Ne boudons pas notre plaisir, ce FIRELINK est un excellent cru de Black Mélodique aux ambiances soignées. Vais-je écouter le reste de la discographie ? Bien sûr. Vais-je retenter Elden Ring ? Qui sait ?

Top : "Kindled".