Recherche avancée       Liste groupes



      
HEAVY METAL  |  STUDIO

Commentaires (8)
Questions / Réponses (1 / 8)
Metalhit
Lexique heavy metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Raven, Aria, Bruce Dickinson, Dio, Machine Men, Wolf, Saxon, Tokyo Blade
- Membre : Rogue Male, Iron Maiden, Wolfsbane
- Style + Membre : Absolva
 

 Site Officiel (2329)
 Myspace (878)
 Chaîne Youtube (1502)

Blaze BAYLEY - War Within Me (2021)
Par DARK SCHNEIDER le 29 Juin 2024          Consultée 1573 fois

Une des grandes force de NIME, c’est son espace commentaire à destination des lecteurs. Chacun peut ainsi donner son avis sur l’album chroniqué, du moment qu’il y mette les formes et respecte quelques règles de base de français. Je ne vais pas faire l’hypocrite : je vous avoue qu’il m’arrive de lever les yeux au ciel en lisant certains commentaires, tout comme certains lecteurs s’étranglent à la vue d’une note qui ne leur conviennent pas. Il n’empêche que la consultation de cet espace commentaire reste un rituel quotidien durant lequel on espère tomber sur une bafouille qui fera son petit effet, ce qui est régulièrement le cas !

Tout cela pour vous dire que je pense ici au commentaire rédigé par NARCHOST concernant ce "War Within Me". Il tape fort avec ce soupçon d’outrances qui le rend amusant. Cela ne veut pas dire que je le rejoins sur tous les points qu’il évoque, mais pour moi il y’a des vérités dans ce qu'il dit.

Qui pourrait imaginer IRON MAIDEN au niveau qu’il est aujourd’hui si Bayley était toujours son frontman ? Personne évidemment. Ça marche aussi avec Di’anno. Parce que Bayley chante moins bien, qu’il a beaucoup moins de charisme et aussi qu’il est un moins bon compositeur. Ça ne l’empêche pas d’avoir eu une carrière solo intéressante, enfin, surtout à ses débuts. Car depuis le tournant incarné par "The King Of Metal", la carrière de Bayley me laisse sceptique et je pense que ce dernier pâtit de son côté hyperactif.

Depuis qu’il s’est acoquiné avec les gars d’ABSOLVA (déjà très inconstant avec leur propre groupe), ses albums ont des allures de quasi-démos, ayant grillés bien vite les étapes de la production. Ce qui pouvait être presque admissible avec la trilogie "Infinite Entanglement" sortie en un laps de temps restreint l'est déjà bien moins avec cet album. Le style musical reste lui inchangé, BLAZE BAYLEY devenant un groupe comme un autre dont les sorties similaires s’enchaînent. Bon au moins, débarrassé qu'il est par la contrainte du concept, nous sommes ici épargnés par les narrations imbitables.

L’introductif "War Within Me" veut ouvrir les hostilités avec panache mais n’offre qu'un riff grossier et sans inspiration, qui donne le ton pour le reste de l'album. Avec Blaze, la musique reste toujours assez efficace et pêchu, mais tout cela manque d'envergure, et l'on ne compte plus les passages qui rappellent un peu beaucoup un petit groupe anglais qui a d'ailleurs lui-même abandonné depuis longtemps cette approche. Parfois, ça se copie d'un titre à l'autre (ce break sur "303" qui rappelle l'intro du title track qui le précède). Parfois les musiciens rentrent dans le lard mais Blaze manque de punch ("18 Flights") ou se montre incapable de faire décoller un refrain qui ne demande que ça ("Warrior").

Donc toute cette mansuétude dont semble bénéficier le chanteur ne doit pas aveugler sur la réalité de sa carrière qui est aussi clairement la conséquence de certains de ses choix. Cependant, il est vrai que Blaze, qui a le mérite d'avoir une voix immédiatement identifiable, est plutôt attachant. Et si je dois bien saluer quelque chose sur cet album c'est la trilogie en l'honneur de grands scientifiques ("The Unstoppable Stephen Hawking" étant de loin le meilleur titre de l'album, qui contient cependant un des passages les plus manifestement repompé sur MAIDEN). Blaze avait déjà mentionné le boson de Hings sur son opus précédent, il va encore plus loin ici. Cela en est presque courageux pour cet album sorti en plein contexte du Covid, période qui a charrié son lot d'inepties complotistes en tout genres et où l'on à bien trop entendu parler les charlatans. Ça ne va pas transformer "War Within Me" en grand album loin de là, cela reste moyen et pourtant : bravo Blaze !

A lire aussi en HEAVY METAL par DARK SCHNEIDER :


HEAVY LOAD
Death Or Glory (1982)
La puissance venue du nord




LOUDNESS
Live-loud-alive (1983)
LOUDNESS met le feu à Tokyo


Marquez et partagez




 
   METALINGUS

 
   DARK SCHNEIDER

 
   (2 chroniques)



- Blaze Bayley (chant)
- Chris Appleton (guitare)
- Karl Schramm (basse)
- Martin Mcnee (batterie)


1. War Within Me
2. 303
3. Warrior
4. Pull Yourself Up
5. Witches Night
6. 18 Flights
7. The Dream Of Alan Turing
8. The Power Of Nikola Tesla
9. The Unstoppable Stephen Hawking
10. Every Storm Ends



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod