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METAL SYMPHONIQUE  |  LIVE

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METALLICA - S&m 2 (2020)
Par REMISSA le 24 Mai 2024          Consultée 418 fois

Bien que tous les violons ne s'accordent pas sur un consensus au sujet du premier volet de la collaboration entre METALLICA et l'orchestre symphonique de San Francisco, son expérience avait été pour ma part une révélation. La collision inattendue entre deux mondes, avant SCORPIONS ou YNGWIE, avait rebattu les cartes et redéfini la conception et la philosophie du Metal du Thrasheux que j’étais à l’époque.

La spontanéité de ce moment suspendu dans le temps, couplée à son jusqu'au-boutisme dans la démarche, supplantait totalement ses imperfections (les deux parties pas forcément symbiotiques, la setlist, la minoration symphonique malgré tout, mais qu'importe). Depuis, j’espérais en mon for intérieur qu'un jour James et Lars remettent le couvert, avec plus de préparation et encore plus de panache. Quand j'appris que mon rêve allait se réaliser, je courus réserver ma place au seul cinoche de Charente-Maritime qui allait le diffuser (big-up Saintes), et m’astreignis à patienter, dans une attente interminable, et avec des attentes bien trop élitistes.

Pour autant, l'expérience fut formidable. Trop longue pour tout appréhender pleinement d'un coup, les paillettes dans les mirettes et l’ambiance festive du moment (abstraction faite des "APÉRO !" tonitrués par les patcheux biberonnés à la 8,6) n'aidant pas à objectiver le moment.

Un an et un COVID plus tard, voici donc enfin la double galette à redécouvrir, minorée des quelques singles ayant été lâchés pour en pâture au gré des semaines précédentes pour nous aider à moins piaffer d'impatience. Le clin d'œil de la setlist de S&M premier du nom est une délicate attention, l'enchaînement "Ecstasy"-"Ktulu" pour une longue introduction instrumentale impose le respect, tout comme la préservation de "No Leaf Clover", à l'époque inédite.

De nouveaux titres se voient sublimés, à l'instar de "Confusion", "Halo On Fire", ou même "All Within My Hands", qui pourtant partait des abysses de la médiocrité (exit les "Die die die" abominables). Mains qu’Hetfield ne saura d’ailleurs pas occuper durant sa prestation plus que louable en chant uniquement sur "The Unforgiven III", où l'on sent sa nervosité à n'être accompagné que par l'orchestre.

Malgré les prises de risques successives et des moments de surprise en pagaille, ces presque deux heures et demie ne sont pas sans longueur et errements après moultes écoutes attentives et tatillonnes. Notamment sur la reprise du second CD, entre Lars et ses "Welcome, Welcome" absolument insupportables, ou l'écart de niveau entre le Prokofiev joué uniquement par l'orchestre(*) et le Mosolov avec la prestation plus que gênante d’Hammett massacrant l'original avec sa Wah, quelle surprise. Allez, ne noircissons pas le tableau plus qu'il n'a besoin de l’être. J'ai suffisamment tapé sur le niveau descendant de Kirk au fil des albums et des kro-X, d'autant qu’à titre de comparaison nous pourrions évoquer la prestation calamiteuse de Mustaine avec le San Diego Symphony. Certes les "Quatre Saisons" sont compliqués autant que l’"Iron Foundry", mais personne ne l'a forcé à s’engager dans un tel guêpier !

Pas certain non plus que la reprise à la contrebasse d’"Anesthesia" par Scott Pilgen fut nécessaire et d'une franche réussite malgré l'entrain affiché par Hetfield. Mais peut-être ne suis-je pas objectif, trouvant l'originale déjà ennuyeuse à la base. On aura une pensée émue et gênée pour Trujillo, dont le moment de passer sous les feux des projecteurs lui passe sous le nez… Burton était Burton, et ce choix est une preuve supplémentaire de la volonté des deux membres fondateurs de ne jamais vraiment le remplacer.

Dernier reproche : arrivé aux quasi deux heures de crincrins, de pipeauteries et autres trompettages, tous les hits des Horsemen sont entrés au chausse-pied dans les dernières minutes, faisant perdre un peu de charme et d’équilibre à l'ensemble. Un "One" ou un "Nothing Else Matters" moins tardif aurait permis une attention de tous les instants.

Dans une volonté de rompre avec la confection expédiée à la va-vite de la première mouture, "S&M²" a été surpreparé, est presque outrancier dans sa générosité, et dévoile donc d'autant plus son hétérogénéité par rapport à son cadet de vingt ans. Et évidemment on ne laisse plus rien passer maintenant ! N’en demeure pas moins un excellent moment, qui a dû être hallucinant à vivre pour les chanceux assis sur les chaises du Chase Center en ces 6 et 8 septembre 2019. Définitivement pas à la hauteur du 1, mais impossible de bouder mon plaisir au point de le mettre en retrait. Couvrant l'ensemble de leur discographie dans un fin jeu d'équilibriste, les Mets ont à la fois donné de leur personne et donné l'impression de s'amuser au cours de ce périlleux exercice. Et si c’était ça l'ingrédient secret de la réussite de ce live… ?

... même si "Battery" en rappel aurait de nouveau parfaitement fermé ce second opus ! J’ai tellement cru qu’il arriverait que j’ai campé le ciné comme on le ferait pour une scène post-crédits d’un Marvel !

Morceaux préférés : "Master", "One", "Halo On Fire".

(*) Choix au passage discutable, l’argument invoqué par MTT étant que les Scythes avaient eux aussi des breloques en Metal et des tatouages, belle image du Metalleux moyen…

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   (4 chroniques)



- James Hetfield (chant, guitare)
- Lars Ulrich (batterie)
- Kirk Hammett (guitare)
- Robert Trujillo (basse)
- The San Francisco Symphony


1. The Ecstasy Of Gold
2. The Call Of Ktulu
3. For Whom The Bell Tolls
4. The Day That Never Comes
5. The Memory Remains
6. Confusion
7. Moth Into Flame
8. The Outlaw Torn
9. No Leaf Clover
10. Halo On Fire

1. Intro To Scythian Suite
2. Scythian Suite, Opus 20 Ii: The Enemy God And The
3. Intro To The Iron Foundry
4. The Iron Foundry, Opus 19
5. The Unforgiven Iii
6. All Within My Hands
7. (anesthesia) – Pulling Teeth
8. Wherever I May Roam
9. One
10. Master Of Puppets
11. Nothing Else Matters
12. Enter Sandman



             



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