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POWERWOLF - Blessed & Possessed (2015)
Par METAL le 2 Mars 2019          Consultée 1963 fois

Avec leurs maquillages et visuels scéniques un peu "too much", je dois vous avouer que non seulement POWERWOLF n'est pas le genre de groupe qui attire particulièrement mon attention mais pire, c'est le type-même de formation qui me rebute au plus au point. En effet je reste bêtement réfractaire à KISS et à tout autre combo qui se peinturlure la tronche en partant du principe (à la noix) que c'est sûrement par manque de charisme ou juste pour masquer un visage peu avenant qu'ils se griment ainsi... C'est idiot, je sais.

Mais on a tous un ami qui vous parle souvent d'une formation géniale que l'on devrait absolument écouter et dans mon cas, cet ami s'appelle Pascal (Hallo Pascal, kommst du bald zurück ?). À force de me vanter les mérites de la formation germano-roumaine, de me parler de leur gentillesse et accessibilité lors des festivals mais surtout de me confirmer que le coté théâtro-bestial de leurs accoutrements n'était que pur second degré, je me suis laissé tenter et j'ai surtout commencé à changer d'avis sur les "gros bœufs qui se tartinent la tronche avec de la peinture".

Bref me voici à écouter ce "Blessed & Possessed" et autant vous le dire tout de suite, j'ai immédiatement accroché à ce Speed/Power Metal martial à la fois épique, mélodique, bourrin avec, en sus, de l'orgue typé "église", des chœurs à foison et des parties de chant en latin du plus bel effet. Oui, ça fait beaucoup d'un coup… Trop peut-être mais ça déboîte donc en s'en fout tant chaque titre tire son épingle du jeu à l'aide d'un riff, d'une mélodie, d'un solo en tapping ou d'un refrain imparable. Les hymnes s'enchaînent passant de l'épique "Blessed & Possessed" au fédérateur "Armata Strigoi" (le hit de cette galette) et si le sixième album des "frères" Greywolf nous propose un produit sans réelle surprise pour qui connaît déjà le groupe, la qualité intrinsèque de POWERWOLF rend sa musique directe, accessible et apte à nous faire ingurgiter, avec le sourire, onze pistes bien bourratives… Du moins pour les premières écoutes, évidemment.

Car il n'en reste pas moins qu'à la longue, c'est un peu indigeste et surtout trop riche en arrangements. La "Deutsche Qualität" du Power Germanique est alourdie par la résonance de l'orgue et si les cloches d'église, la vingtaine de "Hallelujah" (dont douze rien que sur le titre "Sanctus Dominus", il est vrai) et les nombreux hurlements de loups distillés tout au long de l'album forment le "gimmick" du groupe, on finira par s'amuser à les compter plutôt que de se demander s'ils apportent vraiment quelque chose à l'œuvre des Sarrebruckois. Et puis malgré l'excellent chant d'Attila Dorn, ça sent la surenchère vocale tant j'ai la désagréable impression que Dorn se force à jouer les baryton-basse pour un résultat de grande qualité mais manquant de naturel (chose que j'ai toujours reproché, en pire, à Tarja Turunen et son soprano lirico-spinto relou… Mais là n'est pas le sujet).

Alors si je ne regrette absolument pas d'avoir passé mon aversion pour les maquillages scénique et si à l'avenir il est fort probable que je me penche sur certaines formations dont je m'étais sciemment tenu éloigné, je n'en oublie pas pour autant que si l'envie de remettre ce "Blessed & Possessed" sur la platine revient assez fréquemment, je suis également ravi quand le disque s'arrête tant POWERWOLF m'épuise à la longue. L'enchaînement malheureux du bourrin "Higher Than Heaven" et du non subtil "Christ & Combat" mettra, par exemple, à mal l'endurance des plus fragiles dont la pugnacité sera toutefois récompensée par un "Sanctus Dominus" plus aéré bien que fort caricatural.

C'est donc dire qu'au final je préfère picorer des titres à droite à gauche, plutôt que de me gaver de plus d'une heure de Heavy/Lyrique massif d'affilée. Et si j'ai toujours eu pour habitude de mettre en fond sonore l'artiste dont je m'occupe lorsque je rédige une chronique, je dois vous avouer qu'exceptionnellement je termine ce texte dans le silence le plus complet et que cela me fait le plus grand bien. Mais après tout lorsqu'on vient d'entendre un album de POWERWOLF, le silence qui lui succède est encore de lui, non ?

3,5/5 (4/5 à petites doses et 3/5 si on en abuse).

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Par GEGERS




 
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   (3 chroniques)



- Attila Dorn (chant)
- Matthew Greywolf (guitare)
- Charles Greywolf (basse)
- Roel Van Helden (batterie)
- Falk Maria Schlegel (orgue, claviers)


1. Blessed & Possessed
2. Dead Until Dark
3. Army Of The Night
4. Armata Strigoi
5. We Are The Wild
6. Higher Than Heaven
7. Christ & Combat
8. Sanctus Dominus
9. Sacramental Sister
10. All You Can Bleed
11. Let There Be Night

- Metallum Nostrum
1. A Touch Of Evil - Judas Priest
2. Conquistadores - Running Wild
3. Edge Of Thorns - Savatage
4. Power And Glory - Chroming Rose
5. Out In The Fields - Gary Moore
6. Shot In The Dark - Ozzy Osbourne
7. Gods Of War Arise - Amon Amarth
8. The Evil That Men Do - Iron Maiden
9. Headless Cross - Black Sabbath
10. Nightcrawler - Judas Priest



             



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