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POWER THRASH MÉLODIQUE  |  STUDIO

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RAGE - Afterlifelines (2024)
Par GEGERS le 3 Janvier 2025          Consultée 220 fois

La fin d'année est le bon moment pour se pencher de nouveau sur des albums que l'on aurait pu négliger au cours des derniers mois. Et il m'aura fallu du temps pour me plonger dans ce gargantuesque double album proposé en début d'année par les vétérans de RAGE, menés par un infatigable Peavy Wagner, qui aurait pu ici avoir les yeux plus gros que le ventre. Après tout, malgré un évident enthousiasme dans nos colonnes, il faut reconnaitre que le RAGE actuel ronronne doucement, loin des remises en question artistiques de la période Victor Smolski, pour ne citer que la plus récente.

Pourtant, le groupe propose ici une réalisation artistique qui, bien que foisonnante, sait se faire précise et organisée. Deux albums pour deux identités à la fois distinctes et solubles, RAGE nous donnant tout d'abord à redécouvrir sa facette la plus heavy à grands renforts de morceaux bien troussés. "Afterlife", son refrain simple mais d'une efficacité redoutable, ses guitares en harmonie, voit le groupe clôturer avec une fougue juvénile sa quatrième décennie d'existence. "Justice Will Be Mine", autre grand moment, au même titre que "Shadow World" qui nous permet d'apprécier la facette plus foncièrement Rock'n'roll du groupe (bien fondue dans le moule RAGE néanmoins) sont quelques-uns des morceaux qui suscitent une adhésion immédiate, qui pourrait être inconditionnelle si cette première face ne présentait pas des morceaux un peu bruitistes, sans réelle direction, à l'image de "Dead Man's World" et son riff thrashisant qui n'apporte guère de blé à moudre.

La face "orchestrale" est un peu plus casse-gueule, et Peavy n'est pas très loin du faux pas sur certains titres, à l'image de "Dying To Live", ballade un peu bancale sur laquelle il est parfois à la limite de la justesse. Si les orchestrations apportent un vrai plus ("One World" en bénéficie largement), il faut chercher du côté des morceaux les plus alambiqués (le long "Lifelines") pour se sentir réellement emporté par cette oeuvre dont on se demande parfois ce qu'il va rester.

Il y avait ici de quoi faire un gros et grand album bariolé, un 26ème opus définitif, mais par trop d'emphase, Peavy nous noie un peu sous ce déploiement de savoir-faire qui manque parfois le coche. On lui préfère le formidable "Resurrection Day" (2021) pour se convaincre que, quarante ans après ses débuts, RAGE reste un groupe percutant et dans le coup.

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   STEPHEN PAGE

 
   GEGERS

 
   (2 chroniques)



- Peter 'peavy' Wagner (chant, basse)
- Jean Bormann (guitare, chant)
- Vassilios 'lucky' Maniatopoulos (batterie)


- Afterlife
1. In The Beginning
2. End Of Illusions
3. Under A Black Crown
4. Afterlife
5. Dead Man’s Eyes
6. Mortal
7. Toxic Waves
8. Waterwar
9. Justice Will Be Mine
10. Shadow World
11. Life Among The Ruins

- Lifelines
1. Cold Desire
2. Root Of Our Evil
3. Curse The Night
4. One World
5. It’s All Too Much
6. Dying To Live
7. The Flood
8. Lifelines
9. Interlude
10. In The End



             



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