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HEAVY METAL  |  STUDIO

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2002 A World Depraved
2004 1 Pristine In Bondage
 

- Style : Echoes Of Eternity, In Flames, Vuur
- Membre : October Tide, Katatonia
 

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AMARAN - Pristine In Bondage (2004)
Par WëN le 22 Décembre 2024          Consultée 176 fois

On avait laissé les Suédois sur un bilan contrasté mais plutôt simple puisque si sa formule n'inventait rien musicalement (coucou IN FLAMES), y poser une voix féminine dans un registre atmosphérique (coucou Thr GATHERING), lui permettait d'occuper un créneau plutôt unique… et plutôt tranquille puisque chahuté par quasi personne et fort heureusement, car quelques répétitions se faisaient malheureusement ressentir en fin de disque (sans que rien ne soit préjudiciable pour un premier LP).

La transition va plutôt vite être menée au moment d'aborder ce second jet, 18 mois seulement séparant les deux disques, d'autant que ce sont les cinq de "A World Depraved" qui rempilent ici. La formule est donc pratiquement la même ici, à quelques ajustements près, afin de varier un peu les curseurs. Déjà, là où l'ombre du bouffon d'IN FLAMES venait mener quelques valses bondissantes sur l'album précédent, les rythmiques Heavy/Death rudement musclées sur ce cru-ci le rapproche cette fois d'emblée du ARCH ENEMY de la même époque ("Wages Of Sin" = "Doomsday Machine"), comme en témoignent cet "Atropine" d'ouverture ou ce hit-single de "Inflict" qui a su propulser le groupe sur nombre de samplers. Surtout que la gratte lead se taille une place de choix, jamais longtemps silencieuse, continuant de broder de forts belles mélodies (hypnotiques sur "Revolution Without Arms", surexcitées et virevoltantes dans certaines descentes de "Coming Home" et de "Inflict", ou sur les montées de "Without Stains").

La basse, de son côté, est assez gargantuesque elle aussi ("Coming Home", "Katharsis"), et ajoute une troisième voix au moment de compter les jeux de cordes. Ça et les cordes - vocales cette fois - de Johanna DePierre qui tente aussi de nouvelles choses. En effet, le chant tend à incorporer aussi d'autres tentatives, par exemple plus aiguës ("Inflict", "As We Fly"), plus accrocheuses (car ce n'est pas Pop non plus) sur "Without Stains", un peu comme ce que tentait justement Anneke Van Giersbergen chez The GATHERING depuis cinq-six ans. Et puis "Katharsis" vient poser un growl imposant, là, sans prévenir, signé Jörgen Sandström : et c'est très bon, couplé aux vocalises féminines !

Donc oui, si c'est indéniable que "Pristine In Bondage" améliore la formule d'AMARAN, il s'avère qu'il souffre aussi des mêmes défauts, qui lui font marquer le pas sitôt la moitié d'album passée. À partir de "24 Pills" les titres se montrent moins imposants. S'ils sauront proposer des passages intéressants - là n'est pas le souci - ils mettent néanmoins moins la fessée que ceux de première moitié et le parti-pris lancinant d'un "Crow Me" a du mal à jouer en sa faveur. Seule encore "Primal Nature" saura redynamiser le disque une dernière fois !

Et malgré un début d'album tonitruant, c'est sur cette désagréable impression d'avoir décroché de l'écoute que se termine… la brève carrière d'AMARAN. Dur de constater qu'en deux albums, tout semblait déjà dit pour le groupe dont le line-up se délita rapidement après la parution de ce "Pristine In Bondage", preuve que les musiciens semblaient eux-mêmes conscients des limites de leur propre formule. Robin Bergh, tentera bien de maintenir le liant quelques temps recrutant Niklas Sandin (qui rebondira dans la foulée chez SIEBENBÜRGEN puis, bien sûr, plus tard chez KATATONIA), mais jettera finalement l'éponge l'année suivante ne parvenant pas à combler le départ de Johanna DePierre… Quand ça ne veut pas, autant ne pas s'accrocher maladivement et laisser plutôt mourir sa bête d'une belle mort. RIP

Note réelle : 3,5/5, pour sa formule unique malgré quelques répétitivités.

PS : Depuis 2019, on pourra retrouver Johanna DePierre et Kari Kainulainen (ex-guitariste) dans IN HER WAKE (dont les efforts semblent peiner à dépasser le stade des photos promos sur Facebook).

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   FREDOUILLE

 
   WëN

 
   (2 chroniques)



- Johanna De Pierre (chant)
- Kari Kainulainen (guitare)
- Ronnie Backlund (guitare)
- Mickael Andersson (basse)
- Robin Bergh (batterie)


1. Atropine
2. Revolution Without Arms
3. Coming Home
4. Inflict
5. Without Stains
6. Katharsis
7. 24 Pills
8. Wraith
9. Crow Me
10. Primal Nature
11. As We Fly



             



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