Voir son nom associé aux découvertes d'un collègue tel que Fenryl est un bonheur infini. C'est pour cela, surtout, que j'ai plongé dans l'univers épique de FORETOKEN.

Un univers d'une simplicité débordante, qui chez moi, n'a pas déclenché le vortex assassin qui aura marqué mon pote Fenryl. Je m'excuse à l'avance... (pas vraiment !)

D'abord, le duo indé est... deux. Putain, dire que j'ai coulé mes maths... Et cela paraît. La facture sonore est correcte, mais la production est aussi mince et sèche qu'un gâteau sans crème. Bon gâteau, au passage, mais pas du genre à me faire saliver durant la nuit.

La qualité du jeu est indéniable, Steve Redmond étant un sacré fusilleur. Ses soli sont particulièrement solides, adjectif qui ne peut pas toujours s'appliquer à ses nappes atmosphériques censées nous faire voyager aux quatre coins du monde. D'ailleurs, on s'y perd dans ces odyssées ; aucun lien, aussi ténu soit-il, n'arrive à ramener Ariane à l'air libre.

Mon impression générale sur le boulot des Ricains est simplement fadasse. C'est du Death Mélo ambiancé, lourd et gravement influencé par des récits homériques, mais le résultat me laisse un peu de glace. Trop souvent entendu ? (Fais tes recherches sur NIME, lecteur paresseux plein de potentiel, tu y découvriras une rasADE de groupes pas mal plus intenses dans le genre.) La voix qui ne cadre pas avec ce genre ?

C'est pas l'enfer. Voilà ce que le diable à qui Faust a vendu son âme en pense. Mes plates excuses (non encore une fois) à Fenryl.