Alors que le groupe se pince encore d'avoir survécu sans trop savoir pourquoi (en fait si, grâce au Vieux Continent !), Rob et sa bande décident d'enfoncer le clou... Mais 4 ans plus tard !

Au programme ? Hé bien, "chien échaudé craint l'eau froide".
Cette maxime semble parfaitement résumer l'état d'esprit de ce "The Blackening". On ne les y reprendra pas à se fourvoyer dans des caniveaux une nouvelle fois.
Ici, on retrouve tout ce qui faisait le charme de "TTAOE" (avec cette ouverture sur "Clenching The Fists Of Dissent" qui semble assurer la filiation avec le dernier album...) : lourdeur du son, soli endiablés et chant rageur ("Wolves"). Ajoutez à cela des morceaux à rallonge et vous tiendrez ici l'ensemble des données de la galette.
Comble de bonheur, les délires Néo merdiques ont été gommés de la copie, ce qui n'a de cesse de m'enthousiasmer !
Demmel et Flynn semblent avoir atteint un niveau de connivence qui fait foutrement plaisir à entendre : entre un "Asthetics Of Hate" tout en mélodicité, la furie de "Wolves", le final de "Halo" ou le jouissif solo de "Clenching The Fists OF Dissent" qui est une pure merveille, vous en aurez pour votre argent !

Si vous n'êtes pas allergiques aux morceaux quelque peu alambiqués, à tiroirs et longs (entre 5 et 10 minutes !) et que vous cherchez un super moment de Metal burné, rageur faisant la part belle aux murs de grattes, alors "The Blackening" est fait pour vous. Enjoy !