Ça me fait chier de l'écrire, mais FLESHGOD s'auto-digère. Comme Pizzarico dans Spaceballs, il s'aime tellement le nombril qu'il s'avale.

Bien sûr, aux premières écoutes, on a tous la même réaction : wow. Et plus on se le repasse, plus le wow se mute en un point d'interrogation. Et plus tard, l'inévitable se produit : c'est l’écœurement. Trop, c'est trop. On se prend tellement de baffes supersoniques dans la tronche qu'on a juste envie de se barrer.

Il y avait pourtant de belles idées sur cette incontrôlable bête. "Minotaur" avait réussi à accrocher en promo, mais cachait une queue meurtrière qu'on n'a pu découvrir qu'en écoutant le disque au complet.

Quelle déception quand même...

Le groupe devra prendre le taureau par les cornes et écouter ses fans de la première heure pour ne pas tomber dans la caricature. Car là, il a devancé son ombre de plusieurs kilomètres tant il court vite...