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1973 Aerosmith
1974 Get Your Wings
1975 Toys In The Attic
1976 Rocks
1977 Draw The Line
1979 Night In The Ruts
1982 Rock In A Hard Place
1985 Done With Mirrors
1987 Permanent Vacation
2012 Music From Another Di...
2015 Rocks Donington 2014
 

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AEROSMITH - Rocks (1976)
Par DARK BEAGLE le 5 Septembre 2024          Consultée 804 fois

J’ai eu la chance de découvrir "Rocks" assez tôt, mon cousin ayant le vinyle. Il le passait régulièrement, il s’agissait d’un de ses disques favoris bien que je préférais "Toys In The Attic", ce qui est toujours le cas plus de trente ans plus tard. À cette époque, AEROSMITH avait tout pour lui : des musiciens capables de se renouveler, un chanteur charismatique doublé d’un excellent compositeur, un producteur qui leur permettait d’atteindre leurs ambitions. Jack Douglas, c’était un peu leur Bob Ezrin à eux. Les deux hommes avaient d’ailleurs travaillé ensembles au début des années 70.

Le style d’AEROSMITH évolue encore sur "Rocks". Là où "Toys In The Attic" se voulait très diversifié, "Rocks" va se concentrer sur des morceaux souvent plus hargneux, plus fondamentalement frontaux que sur les opus précédents. Ce n’est pas non plus un disque qui va contenir des singles vraiment porteurs comme pouvaient l’être "Walk This Way" ou "Sweet Emotion", des choses que l’on pourrait qualifier de « grand public ». "Rocks" est un ensemble, un tout petit peu plus de 34 minutes d’agressivité jouissive, qui débutent par un "Back In The Saddle" d’anthologie.

Il ne faut pas croire que cet opus s’avère pour autant monolithique et trop homogène. Certes, il l’est bien plus que "Toys In The Attic", mais il joue sur plusieurs tableaux, s’autorisant des subtilités çà et là, appuyant grandement sur l’accélérateur à d’autres ("Rats In The Cellar"), sans oublier ce sens du groove qui intervient souvent, pour ne pas dire qu’il est prépondérant. Sa seule erreur de goût serait la ballade "Home Tonight", très courte et bien moins prenante que celles des albums précédents et qui ne parvient pas vraiment à briller après les huit morceaux qui tracent la route jusqu’à elle.

À dire vrai, elle aurait pu faire le job si le groupe n'avait pas brillé dans ce domaine auparavant. "Dream On" possédait un charme captivant, "Seasons Of The Wither" prenait un chemin différent avec beaucoup de classe tandis que "You See Me Crying" dévoilait une ambition monstrueuse et une complexité dans le son qui se veut assez jouissive. "Home Tonight", c'est le premier travers vers des ballades moins définitives, un peu putassières. Cela va parler aux adolescentes de l'époque, mais là, il n'y a même pas un charme joliment suranné...

Il faut dire qu’AEROSMITH joue principalement dans un autre registre, où la guitare est absolument électrique, elle se veut abrasive, mordante, Joe Perry commence à prendre ses quartiers, son "Combination" et ses soli infernaux clôturent impeccablement la première moitié de l’album. La seconde démarre très fort également avec le plus Rock "Sick As A Dog", qui prépare le terrain avant la déferlante "Nobody’s Fault" qui est un des morceaux les plus rentre-dedans du groupe, et un plaisir intact à l’écoute près de cinquante ans plus tard.

"Rocks", c’est une vision d’un AEROSMITH jusqu’au-boutiste, qui va arriver à son paroxysme Rock’N’Roll, un disque qui aurait donc pu être parfait sans cette ballade finale qui vient un peu entacher l’ensemble, mais cela reste, au bout du compte, assez anecdotique. Parce qu’avant, les Dupont Volants nous donnent une véritable leçon, au sens propre comme au sens figuré. Ils ne le savent pas encore, mais ils sont alors à leur apogée, et la suite sera bien plus délicate à aborder par moments, entre les ravages de la drogue sur l’inspiration, l’écriture et l’interprétation et une période trouble au début des années 80.

Un dernier mot sur le portage de cet album du vinyle au compact disc : il a été l’un des plus catastrophiques concernant la première partie de carrière du groupe, avec un son assez faiblard, qui ne rend aucunement justice à la production limpide de Jack Douglas, ni à la puissance originale du disque. Bref, c’est un élément à prendre en compte si vous découvrez cette bombe via ce support, le rendu est quelque peu faussé.

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   (2 chroniques)



- Steven Tyler (chant)
- Joe Perry (guitare)
- Brad Whitford (guitare)
- Tom Hamilton (basse)
- Joey Kramer (batterie)


1. Back In The Saddle
2. Last Child
3. Rats In The Cellar
4. Combination
5. Sick As A Dog
6. Nobody's Fault
7. Get The Lead Out
8. Lick And A Promise
9. Home Tonight



             



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