je continue mon pénible voyage au sein de la galaxie CRADLE OF FILTH, groupe que j'ai aimé une fois ("Dusk And Her Embrace"), qui m'a déçu une fois ("Cruelty And The Beast"), qui m'indiffère ou m'exaspère le reste du temps.

Avec "Damnation And A Day", je retrouve un artiste toujours en mouvement. Adieu la foire symphonique et incontrôlable de "Midian", le nouveau style de Dani le nain aux lentilles de merde et de sa bande s'apparente à... Bah, j'ai rien compris !

Un album-concept qui part dans tous les sens mais qui garde tout du long cette fameuse patte CRADLE, j'ai nommé ce goût immodéré pour le bordel ambiant, l'amoncellement d'idées qui ne collent quasiment jamais ensemble (rarement vu un groupe opérer des constructions de titres aussi foireuses) et des riffs toujours quelconques (le pire point noir dans la carrière de l'artiste).

Tout ça est trop orchestré (ce sont pourtant les morceaux les plus symphoniques qui s'écoutent le mieux), va généralement trop vite étant donné l'accumulation de sonorités (calmez ce clavier, bordel de merde), le groupe met de tout partout et on termine l'écoute le T-shirt bien dégueulassé de toutes les tentatives multi-directionnelles d'une troupe nettement trop remuante.

Non vraiment, ce CRADLE-là ne vaut strictement rien à mes yeux.