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TOP 12 Magic Four :
(Discographie sélective)


METALLICA : "Kill 'Em All", "Ride The Lightning", "Master Of Puppets"
SLAYER : "Reign In Blood", "South Of Heaven", "Seasons In The Abyss"
ANTHRAX : "Spreading The Disease", "Among The Living", "Sound Of White Noise"
MEGADETH : "Peace Sells... But Who's Buying?", "So Far So Good... So What?", "Rust In Peace"

Le deuxiĂšme classement que nous vous proposons regroupe les onze albums Thrash – hors CarrĂ© Magique – qui apparaissent comme « indispensables » pour tout amateur de Thrash qui se respecte.

Les « Indispensables » du Thrash :
(Pas d’ordre hiĂ©rarchique)


EXODUS : Bonded By Blood
CORONER : No More Color
SACRED REICH : The American Way
ANNIHILATOR : Alice In Hell
SODOM : Persecution Mania - A gent Orange
KREATOR : Coma Of Souls
TESTAMENT : The Legacy
FLOTSAM & JETSAM : "Doomsday For The Deceiver"
SEPULTURA : Chaos AD *
SUICIDAL TENDENCIES : Lights... Camera... Revolution... *

* = Le choix de ces deux derniers albums par leur aspect “crossover” est assez contestable (malgrĂ© leur richesse, influences et qualitĂ©s indĂ©niables).

Pour terminer, voici selon nous un classement de 10 albums « secondaires » davantage rĂ©servĂ©s aux initiĂ©s et Ă  ceux qui souhaiteraient « approfondir » la question. Bien entendu, tous ces albums prĂ©sentent des qualitĂ©s indĂ©niables et peuvent par certains Ă©gards ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme « cultes ».

Le Thrash des initiés :
(Pas d’ordre hiĂ©rarchique)

EXODUS : Fabulous Disaster
NUCLEAR ASSAULT : Game Over
FORBIDDEN : Forbidden Evil
DARK ANGEL : Leave Scars
EXCITER : Violence & Force
HEATHEN : Breaking The Silence
TANKARD : Chemical Invasion
SABBAT : Dreamweaver
GRIP INC : Power Of Inner Strength
DEATH ANGEL : Act III
MEKONG DELTA : The Music Of Eric ZAHN

On est gentil, on vous a Ă©vitĂ© tout un tas de groupes vraiment moyens comme WATCHTOWER, VIO-LENCE, DESTRUCTION... Donc non, on ne vous les a pas citĂ©s pour ĂȘtre fidĂšles Ă  notre image de puristes (on est un gourou ou on ne l’est pas).

Pour terminer sur ces histoires de classement, Top et autres Best Of, nous tenons à isoler deux groupes qui auraient pu figurer dans les précédents listings mais qui évoluent à notre sens sur cette frontiÚre ténue entre le Thrash et le Death : LOUDBLAST et DEATH.

Nous ne saurons que trop vous conseiller de jeter une oreille sur le terrible "Sublime Dementia" de LOUDBLAST et l’extraordinaire quadrilogie de DEATH à savoir : "Individual Through Patterns", "Spiritual Healing", "Symbolic" et "Human".

AprĂšs un passage Ă  vide dans les annĂ©es 90, le Thrash semble actuellement reprendre quelques couleurs en particulier grĂące Ă  la rĂ©gularitĂ© et la tĂ©nacitĂ© des Teutons (citons KREATOR et SODOM en tĂȘte de peloton). Une nouvelle vague maladroitement baptisĂ©e « Neo-Thrash » (The HAUNTED, DEW SCENTED...) tente quant Ă  elle de relancer le genre sur les vestiges flamboyants des anciens tĂ©nors en lorgnant tant sur le Death que le Metalcore avec plus ou moins de rĂ©ussite.

Canard WC (avec la collaboration de son brother of Metal MikaĂ«l ZardĂŒ)


Heavy Metal, Metal Gothique, Death Metal, Black Metal, Thrash Metal, Doom Metal, Viking Metal, Power Metal, Neo Metal, Stoner, Hardcore, Grindcore, Groove Metal, Metalcore

Lexique Thrash Metal
Par CANARD WC           Consultée 583363 fois

Définition

Du sous-genre au sur-genre

Contrairement Ă  ce qu’on peut lire sur WIKIPĂ©DĂ© (http://fr.wikipedia.org/wiki/Thrash_metal), le Thrash n’est pas un « sous » genre du Heavy Metal. Nan dĂ©solĂ© ma bonne dame. Le Thrash est une rĂ©action au Heavy Metal, et plus prĂ©cisĂ©ment une rĂ©action amĂ©ricaine Ă  la « New Wave of British Heavy Metal » (NWOBHM).

Vous connaissez les Ricains comme moi, non ? Cette volontĂ© d’ĂȘtre les meilleurs, de dominer, de s’imposer quitte Ă  faire chier tout le monde. Et bien le Thrash est nĂ© de cette caractĂ©ristique. Il Ă©tait Ă©vident que les USA ne pouvaient pas laisser impunĂ©ment des groupes de rosbifs comme JUDAS ou MAIDEN dominer aussi outrageusement les charts et le petit monde du Metal.

Le Thrash, c’est donc avant tout une contestation, une fronde, la rebellion adolescente. Il y a cette volontĂ©, dans le sillon de la NWOBHM, de dĂ©passer, de dĂ©brider et de dĂ©crasser les schĂ©mas du Metal. C’est une cavalcade, une chevauchĂ©e endiablĂ©e digne des westerns. Les riffs furieux galopent d’un bout Ă  l’autre, tout est speedĂ© poussĂ© Ă  son paroxysme comme une charge de cavalerie prĂȘte Ă  tout raser.

C’est en ce sens que le Thrash doit ĂȘtre considĂ©rĂ© davantage comme un SUR-genre. Tout est dans le prĂ©fixe : SUR-riffer, SUR-passer, SUR-enchĂ©rir, SUR-prendre, SUR... Ok j’arrĂȘte. On reprend la machine europĂ©enne pour mieux la faire imploser. Le rĂ©sultat de la chose nous renvoie Ă  la dĂ©finition mĂȘme du genre : une musique qui descriptivement « bastonne ». La dimension « SM » du genre en est presque Ă©vidente : on pousse, on hurle, on cogne. Ca va saigner bordel !

Le mid-tempo, c’est pour les tapettes.

Car s’il est une des caractĂ©ristiques du Thrash, c’est bien cette formidable rapiditĂ©. Si vous ne deviez retenir qu’une seule expression pour dĂ©crire le Thrash, ce serait : furieusement speed. Ceux qui ont pensĂ© au navet avec Keanu Reeves peuvent sortir en se flagellant le corps avec des barbelĂ©s. Le Thrash pourrait se rĂ©sumer Ă  cette maxime : il FAUT jouer vite, comme si tout en dĂ©pendait. C’est un moteur qui explose ("Motorbreath"), une charge hĂ©roĂŻque ("The Four Horsemen") ou simplement une pluie cinglante de dĂ©cibels ("Raining Blood"). Pas pour rien qu’au dĂ©but on appelait le Thrash du « Speed Metal ».

Alors oui, aux origines du Thrash, il y a la NWOBHM + de l’influence kepon. C’est indĂ©niable. Mais pas seulement, en ce qui concerne la NWOBHM, rendons de suite hommage aux trois grands groupes sans lesquels le Thrash n’aurait peut ĂȘtre pas vu le jour : MOTÖRHEAD, JUDAS PRIEST et MAIDEN (je mets volontairement un peu de cĂŽtĂ© DIAMOND HEAD et MERCYFUL FATE). Quant Ă  la haine Punk, il n’y a qu’à la puiser aussi du cĂŽtĂ© de la perfide albion chez GBH, The CLASH, The DAMNED ou les SEX PISTOLS ou bien cĂŽtĂ© States chez MINOR THREAT, NEW YORK DOLLS, MC5, DANZIG sans et avec les MISFITS. Sans ces gĂ©niteurs spirituels, Heavy et Punk les choses auraient Ă©tĂ© diffĂ©rentes. Et on retrouve dans le Thrash un peu de ces groupes. Mais l’attitude sans concession, la mentalitĂ© qui transpire derriĂšre, ce souci d’efficacitĂ© et cette apparente simplicitĂ© (le vĂ©ritable hĂ©ritage Punk) ont Ă©tĂ© dĂ©cuplĂ©s pour l’occasion. Pas de quartier, compromis zĂ©ro.

Les « Magic Four » 

Les magazines et spécialistes du genre ont trop souvent tendance à cantonner le Thrash au fameux « Carré Magique », soit : METALLICA, SLAYER, MEGADETH et ANTHRAX. Rendons à ces ambassadeurs du Thrash ce que chacun à apporté au genre :

- METALLICA le « God Father » du Thrash,
- SLAYER, le brutal,
- MEGADETH, le virtuose,
- ANTHRAX, l’open dĂ©jĂ  Fusion qui s’affichait comme du mosh.

Si ce « CarrĂ© » apparaĂźt comme quasi inviolable – vĂ©ritable axiome mathĂ©matique – une ribambelle de groupes ont eux aussi marquĂ© Ă  leur façon le genre avec des albums cultes, aux qualitĂ©s indĂ©niables et parfois gĂ©nialement atypiques.

Dans notre grande mansuĂ©tude et volontĂ© de partage, mieux, d’éveil, nous vous avons concoctĂ© trois Best Of diffĂ©rents pour permettre Ă  tout un chacun de s’y repĂ©rer. Fruit d’une intense rĂ©flexion, le premier de ces florilĂšges est le top 12 qui ne comprend que l’essentiel de l’essentiel des quatre grands du Thrash (une disco sĂ©lective de trois albums par groupe ce qui ne fait 3 x 4 = 12 : le compte est bon). Plus qu’indispensables, ce sont des standards Ă  connaĂźtre par coeur que tout amateur de Metal en gĂ©nĂ©ral, et de Thrash en particulier, se doit de possĂ©der dans sa discographie.

Inutile de vous creuser les mĂ©ninges Ă  chercher quelque subtilitĂ© objective que ce soit, le classement de ce top 12 se base sur les critĂšres purement subjectifs des deux sĂ©lectionneurs en chef que sont le Canard WC et MikhaĂŻl ZardĂŒ. NĂ©anmoins, nous dĂ©fions quiconque apprĂ©ciant le style de contester la qualitĂ© de ces douze Ɠuvres majeures.

Historique

Sept ans de (coup d’)Ă©tat dans l’état Rock’N’Roll

Pour ce qui est de la date de naissance du genre, tout le monde parle de la Bay Area et avance la date de 1983 (premier Ă©lan du genre avec "Kill ‘Em All" de METALLICA et "Show No Mercy" de SLAYER). C’est Ă  la fois vrai et inexact car trop synthĂ©tique. Soyons plus prĂ©cis, le Thrash a Ă©tĂ© conçu Ă  Los Angeles sous un soleil de plomb en 1981. Le genre a fermentĂ© de la rencontre de quatre blousons noirs : BURTON – MUSTAINE – HETFIELD – ULRICH. (Je paierais cher pour me faire un remake de back to the future et m’enquiller quelques rebiĂšs avec ces joyeux hirsutes). C’est, Ă  n’en pas douter, que j’aurais demandĂ© au Doc dans « Retour vers le Futur » si j’avais Ă©tĂ© Marty. Non, parce que ces quatre mecs-lĂ  sont l’esprit mĂȘme du Thrash avant l’heure : pleins de sĂšve, rebelles, talentueux, intĂšgres et idĂ©alistes.

Le Thrash, le succĂšs, la durĂ©e de vie... Tout cela sera aussi rapide qu’un solo de guitare de Friedman pĂ©riode "Rust In Peace". Relativement Ă©phĂ©mĂšre aussi, parce que le Thrash est avant tout un micro-genre dans l’histoire du Rock. Comme un papillon Ă  qui l’on aurait touchĂ© les ailes, condamnĂ© Ă  une mort prochaine. L’aventure aura durĂ© en tout et pour tout sept ans. En gros, de 1983 Ă  1990. Mais attention, sept ans de pleine bourre. J’en entends quelques-uns au fond qui contestent et c’est vrai qu’aprĂšs 1990 il y a eu quelques bons albums. Mais ce ne sont que les radiations de la bombe atomique rĂ©pondant au doux nom de "Seasons In The Abyss".

En 1990, c'est l'heure des...

Attention voilĂ  une de nos grandes thĂ©ories. Tel un fist anal propre Ă  vous faire dĂ©couvrir l’existence du quatriĂšme sphincter, SLAYER avec "Seasons In The Abyss" a Ă©tĂ© au bout du genre, livrant en ce dĂ©but de dĂ©cennie l’album ultime et rĂ©fĂ©rence impossible Ă  outrepasser. Et plus globalement, 1990 est l’annĂ©e qui a enterrĂ© le Metal dit « traditionnel », avec le "Painkiller" de JUDAS PRIEST. Ce sont deux albums qui vont sonner le glas de leur genre respectif tout en donnant le ton pour la nouvelle dĂ©cennie.

D’un cĂŽtĂ©, le "Painkiller" du PRIEST emporte dans la tombe l’effigie d’un Heavy Metal musclĂ© presque jusqu’au-boutiste. De l’autre, SLAYER marque le point final paroxysmique du Thrash dans ce qu’il a de raffinement et de brutal avec "Seasons In The Abyss". C’est de cette hauteur qu’on peut contempler l’étendue du genre et tous ses versants. La mĂ©tamorphose que le Metal a subi en 1990 restera sans prĂ©cĂ©dent, amenant la cohorte de tout un tas de genres plus ou moins Ă©loignĂ©s. Neo Metal, Fusion, Grunge, Power Metal, Groove Metal, Prog, Black, Death Metal... Tous sont les descendants du Heavy et du Thrash. Comme des cousins germains qui s’invitent Ă  la fĂȘte Ă  la derniĂšre minute.

"Painkiller" et "Seasons..." ont ouvert la brĂšche pour qu’en 1990 le barrage Ă©clate formidablement. Et tous se sont ruĂ©s Ă  l’assaut de la nouvelle dĂ©cennie. Une bien triste dĂ©cennie pour les blousons Ă  clous, les vestes Ă  patches, les cheveux longs, bracelets de force et autres santiags.







ACID REIGN
The Fear

DESTRUCTION
Birth Of Malice

HAVOK
Burn

MORBID
December Moon

VELOSITY
Consuming The Evil

VICIOUS BLADE
Relentless Force

HATCHET
Leave No Soul

RAZGATE
Countdown To The End

POWERMAD
Absolute Power

MR BUNGLE
The Raging Wrath Of The Easter Bunny Demo




METALLICA
...and Justice For All (65044)

MEGADETH
Rust In Peace (55089)

METALLICA
Master Of Puppets (48865)

METALLICA
Ride The Lightning (45363)

METALLICA
Kill 'em All (44853)

SLAYER
Seasons In The Abyss (40895)

MEGADETH
Peace Sells... But Who's Buying? (39470)

SEPULTURA
Chaos A.d. (35580)

MEGADETH
Countdown To Extinction (33338)

MEGADETH
Endgame (30822)







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